L'ouverture d'une salle des fêtes depuis plus d'une année a semé une véritable zizanie et provoqué le courroux des habitants de la cité résidentielle des 130-Logements de Berrahal, à Annaba. La salle en question, en activité depuis quelque temps, est située à quelques mètres seulement du cimetière de la commune ainsi que de la brigade de gendarmerie. Le comble est que certains week-ends, les fêtes de mariage côtoient les enterrements. Aussi, les habitants de la cité se demandent comment l'enquête commodo et incommodo a pu aboutir, d'autant plus que le projet en question s'est avéré générateur de pollution. Etant limitrophe du cimetière de la ville, parfois, a-t-on constaté sur place, se mêlent inévitablement les cortèges funéraires et nuptiaux et... à quelques mètres de l'entrée principale de la brigade de la Gendarmerie nationale. Aux yeux de nombreux habitants du quartier, le projet en question suscite toutes les interrogations quand on sait que pour une autorisation d'ouverture d'un simple restaurant, il faut l'aval d'au moins quinze voisins directs. "Il ne fait aucun doute qu'au niveau d'une cité résidentielle, l'implantation d'un tel projet ne peut être que rejeté. Il ne devrait même pas faire l'objet d'une enquête", estime une source sécuritaire qui a préféré garder l'anonymat. Dans une lettre adressée aux plus hautes instances du pays, colère, indignation et écœurement sont les sentiments dominants qui ont été exprimés par les habitants de la cité résidentielle 130-Logements vis-à-vis de cette situation. Autrement dit, qui a autorisé une telle agression contre de paisibles citoyens ? B. BADIS