Le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel, a annoncé, hier, à Tipasa, la généralisation prochaîne des salles d'audition à l'ensemble des commissariats du pays, conformément au nouveau code de procédures pénales. "La Dgsn s'emploie actuellement à doter chaque commissariat d'une salle d'audition équipée de moyens à même de garantir et de préserver les droits des prévenus et de la défense", a indiqué le premier responsable de la Sûreté nationale, lors de la visite d'une salle d'audition de la 3e Sûreté urbaine de la ville de Koléa. "La police algérienne a mobilisé tous les moyens qui militent en faveur du renforcement des droits de l'Homme et garantissent la sécurité et la quiétude du citoyens", a-t-il ajouté, assurant que tout prévenu bénéficie, en vertu des nouvelles dispositions pénales, de la présomption d'innocence, comme il est fait obligation aux représentants de la Police judiciaire d'informer ledit prévenu de ses droits et de lui procurer une assistance médicale et sociale pendant son maintien en garde à vue. Selon le nouveau code de procédure pénale, tout prévenu a le droit de passer un coup de téléphone, d'une durée n'excédant pas la demi-heure, et requiert la présence, au moment de l'entrevue avec l'avocat, d'un officier de la Police judiciaire chargé de l'enquête. De nouvelles structures sécuritaires, appelées à améliorer la couverture sécuritaire et à assurer une meilleure prise en charge des attentes des citoyens, ont été mises en service au cours du déplacement du Dgsn dans la wilaya de Tipasa. Il s'agit du siège de la 3e Sûreté urbaine de Kerkouba, dans la commune de Koléa, qui compte 19 000 habitants, soit un ratio d'un agent de police pour 250 habitants, ainsi que de l'inauguration de la 117e unité de maintien de l'ordre, qui vient s'ajouter à une autre unité du même type déjà opérationnelle dans la wilaya.