La ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, a indiqué, hier, samedi, à Alger, que le gouvernement avait approuvé la date proposée pour la tenue des épreuves du baccalauréat du 29 mai au 2 juin. "Le gouvernement a approuvé la date de la tenue de l'examen du baccalauréat du 29 mai au 2 juin", a assuré Mme Benghabrit en marge d'une journée ouverte sur la créativité éducative dans le domaine de l'informatique et des technologies. Par ailleurs, la responsable a affirmé que "le gouvernement n'a pas encore donné son accord concernant les dates des examens du brevet d'enseignement moyen (BEM) et de fin de cycle primaire (5e)", ajoutant que la proposition de la commission regroupant l'administration (ministère de l'Education) et les partenaires sociaux quant à la tenue des examens du BEM du 24 au 26 mai, et de fin de cycle primaire (5e) le 22 mai prochain, "sera tranchée" la semaine prochaine. Cette proposition sera examinée dans le cadre des conférences régionales prévues jeudi prochain. Ces dates peuvent être retenues, a-t-elle soutenu. Par ailleurs, la ministre a indiqué que les titulaires de licences en sciences de l'information et de la communication sont en mesure de passer le concours de recrutement d'enseignants prévu fin février. "La possibilité de passer le concours de recrutement d'enseignants est ouverte à d'autres spécialités, à l'instar de celles de sciences de l'information et de la communication", a précisé Mme Benghabrit en marge des portes ouvertes sur la créativité éducative dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies. Le ministère "attend", selon Mme Benghabrit, une réponse de la direction de la Fonction publique et du ministère des Finances en vue de définir dans le "détail" le nombre de postes ouverts affirmant qu'il (le nombre) se rapprochait de celui de l'année dernière où 18 spécialités ont été ouvertes. Elle a ajouté qu'un "test oral sera introduit lors du prochain concours dans le souci d'améliorer les performances des enseignants qui bénéficient de sessions de formation après leur recrutement", rappelant que le plus important pour le ministère est le critère de "compétence qui sera confirmé par l'examen écrit". Pour ce qui est du recrutement dans l'enseignement primaire, l'"enseignant doit justifier d'une connaissance de toutes les matières tant scientifiques que littéraires contrairement à l'enseignant des cours moyen ou secondaire qui est tenu de maîtriser sa spécialité", a expliqué la ministre. Elle a, par ailleurs, annoncé que "le premier samedi de chaque mois de février sera dédié à la créativité", soulignant que le ministère accompagnera et soutiendra, financièrement notamment, les initiatives créatives dans le domaine des nouvelles technologies. R. N./APS