"Au RCD, nous sommes déterminés à réussir notre meeting prévu pour le 13 février prochain à la salle Atlas, à Alger, et les préparatifs se déroulent dans de bonnes conditions et dans l'ambiance habituelle connue au parti", a déclaré, hier, le président du bureau régional du RCD à Tizi Ouzou, Mohand-Arezki Hamdous. Selon ce premier responsable du parti de Mohcine Belabbas à Tizi Ouzou, le gros des préparatifs est pris en charge par la direction nationale du parti qui compte faire de ce meeting organisé dans le cadre de la célébration de l'anniversaire de la création du RCD "une véritable démonstration de force". "Sachant que la salle Atlas où aura lieu le meeting ne peut contenir que 3 000 personnes, nous avons instruit toutes les sections du parti dans la wilaya de limiter le nombre de personnes qui vont effectuer le déplacement vers la capitale", a-t-il précisé. Concernant la coïncidence de ce meeting avec l'annonce d'une démission collective de 44 militants de la section communale d'Aghribs, le président régional du RCD rétorque qu'"aucune démission de militants du parti n'est reçue à notre niveau". "C'est devenu une habitude qu'à chaque fois que le RCD compte organiser un important événement politique, des tentatives de déstabilisation et de démobilisation sont enregistrées", a-t-il expliqué, tout en soutenant que "le RCD est un parti de conviction et suffisamment organisé pour qu'il ne soit pas gêné par ce genre de tentatives". Alors que dans leur lettre collective, les démissionnaires, qui ont dénoncé ce qu'ils qualifient de "purges arbitraires successives" et "les pressions exercées pour imposer le projet d'implantation d'un centre d'enfouissement technique dans la forêt de Bouhlalou", précisent qu'ils viennent par leur décision emboîter le pas à leurs 56 camarades qui ont démissionné en octobre dernier, le président du bureau régional soutient qu'"il s'agit du même groupe qui a remis au goût du jour la même liste avec le même objectif de déstabiliser le parti". "Et d'ailleurs, ce genre d'attaques ne nous gênent nullement et sont loin de nous affecter", soutient-il. Interrogé sur des rumeurs ayant imputé cette démission collective à Nordine Aït Hamouda dont le parti a annoncé récemment l'exclusion, une exclusion qui a d'ailleurs donné lieu à une vaste polémique ; Mohand-Arezki Hamdous a estimé qu'"il n'a pas le pouvoir de faire démissionner des militants quand il le veut, sachant qu'au RCD, les militants sont animés par une profonde conviction". S. LESLOUS