Le futur pôle urbain des 1422 logements publics locatifs (LPL), sis à la sortie ouest de la ville de Bouira, peine à se concrétiser, et ce, deux ans après son lancement. Cette "nouvelle ville", laquelle devrait selon les délais contractuels, être livrée d'ici la fin de cette année, est encore en chantier. Certes, les entreprises en charge des travaux, avancent, pour justifier leur retard, la pénurie de ciment, laquelle est due à l'arrêt de la cimenterie de Sour El-Ghozlane pour cause de réfection. Néanmoins, cette excuse ne suffit pas pour expliquer autant de retard. D'autant plus que ladite cimenterie est à l'arrêt depuis deux mois seulement, et ce chantier accumule les retards depuis son lancement en 2014. Certaines entreprises sur les 11 que compte ce chantier, font preuve d'un amateurisme. Preuve en est, le manque d'ouvriers, des engins, et des matériaux de construction livrés au compte-goutte. Ce méga projet est destiné, faut-il le rappeler à assouvir les besoins des citoyens de Bouira en matière de logement. Au rythme où vont les choses et surtout si le wali n'intervient pas ces logements ne verront certainement pas le jour d'ici au moins 2019 ! "Nous éprouvons les pires difficultés avec quelques entrepreneurs. On fait de notre mieux, mais il faudrait que le wali intervienne !", préconisera un cadre de l'OPGI de Bouira. En 2013, et lors de la présentation de ce projet aux médias, le wali avait indiqué aux entreprises en charge des travaux que "l'Etat a levé toutes les contraintes techniques ou administratives. Il ne vous reste qu'à vous mettre au travail !". Deux ans plus tard, il semble que le message de Maâskri passe mal auprès de certains entrepreneurs. R. B.