Le longiligne attaquant libyen du Mouloudia d'Oran, Mohamed Zaâbiya, n'a pas donné signe de vie depuis son éviction de la liste des 18 joueurs concernés par le match face au Chabab de Belouizdad, vendredi dernier. L'avant-centre du MCO a, en effet, raté la reprise des entraînements le mardi matin au stade Ahmed-Zabana ainsi que les deux séances suivantes. Connu pour être un caractériel, Zaâbiya boude pour protester contre les choix de Fouad Bouali de le traiter comme tous ses autres coéquipiers. Jusqu'à hier après-midi, la direction de Belhadj Mohamed, dit Baba n'avait pris aucune décision à ce sujet. Pour rappel, l'attaquant libyen n'avait pas assisté à cette rencontre entre le CRB et le MCO au stade du 20-Août-1955 après avoir appris, d'abord, sa mise à l'écart du onze titulaire par l'entraîneur Fouad Bouali. Mais dès qu'il a appris, ensuite, qu'il n'avait pas été retenu parmi les 18 concernés par ce classique, le meilleur buteur du championnat a exprimé son mécontentement, quittant le lieu de mise au vert de l'équipe mouloudéenne pour retourner à Oran, en compagnie du défenseur Farid Belabbès, lui aussi pas convoqué par Fouad Bouali. À l'origine de cette mise à l'écart du longiligne libyen, son retard au départ de l'autocar à partir d'Oran. N'étant pas arrivé à l'heure du rendez-vous, Zaâbiya, que la délégation au bord du car de l'équipe n'a pas attendu, a alors rallié Alger par avion le soir-même, ce qui a eu l'effet d'irriter Bouali qui, ayant convoqué 20 joueurs pour cette rencontre, a décidé de le sanctionner en l'excluant du groupe des 18 inscrits sur la feuille de match. Rachid BELARBI
