La formation de Louisa Hanoune préfère, toutefois, des élections pour l'ensemble des assemblées élues du pays. Le Parti des travailleurs réagit aux émeutes de Béchar. Selon lui, ce ne sont pas les populations qui, excédées par les coupures répétitives de l'électricité, dans cette région particulièrement chaude, qui en sont responsables, mais les services étant à l'origine de cette situation. Pour la formation de Louisa Hanoune, ces évènements ainsi que “les émeutes qui ont eu lieu récemment à Tamanrasset viennent confirmer que les voyants sont au rouge, contrairement au satisfecit autoproclamé des responsables du pays”. Le Parti des travailleurs qui compte, par ailleurs, convoquer avant la fin de l'année une conférence nationale statutaire, s'exprime également sur l'organisation des élections partielles en Kabylie. Le comité central de la formation de Louisa Hanoune, qui s'est réuni en cession ordinaire les 7 et le 8 juillet derniers, affirme que le parti reste “convaincu que la réponse appropriée aux problèmes engendrés par l'empêchement du scrutin en Kabylie réside dans l'organisation d'élections pour l'ensemble des assemblées élues du pays”. Le PT, qui explique sa thèse dans un communiqué rendu public hier, souligne que sa position prend en compte son souci de préserver l'unité nationale. Mais ceci dit, le parti de Louisa Hanoune ne renonce pas aux élections partielles en Kabylie. Son comité central préconise même “d'intervenir avec force dans les prochains rendez-vous électoraux”. Le Parti des travailleurs le fera pour peser, dit-il, “dans le débat politique, et soumettre les solutions aux problèmes qui concernent le sort du peuple algérien avec ses deux composantes linguistiques”. Et pour préparer ces échéances, le comité central du Parti des travailleurs a décidé “de convoquer la réunion statutaire du conseil national les 28 et 29 juillet prochains pour impulser la discussion au sein du parti et définir le plan de travail qui en découle”. K. D.