Battue hier au stade Habib-Bouakeul par l'Olympique d'Arzew sur un but de Baouche à la 55e minute, l'ASO Chlef a grandement hypothéqué ses chances de retour rapide parmi l'élite nationale. Sauf miracle sous la forme d'un improbable retournement de situation, l'ASO continuera la saison prochaine l'aventure en Ligue 2, ce qui "ne serait pas un drame", selon les propos tenus par son patron, Abdelkrim Medouar. Aux journalistes auxquels il avait refusé, dans un premier temps, d'accorder des "déclarations officielles", avant de "discuter" ensuite avec eux, juste pour leur "faire connaître la situation", Abdelkrim Medouar a, surtout, "regretté l'absence de tout soutien populaire face à l'OMA". "Où sont nos supporters ? Ils ne sont pas venus aujourd'hui. Parler et critiquer la direction deviennent alors simples, alors que moi, en revanche, j'ai fait mon travail le plus consciencieusement possible", affirmait, en off, le responsable chélifien qui a insisté, du reste, pour balayer d'un revers de la main "l'excuse de la présence des supporters du Mouloudia d'Oran"."Non, mais personne n'a empêché nos supporters de venir nous soutenir face à l'OMA. Surtout qu'aujourd'hui, à Oran, une sécurité totale était assurée par un impeccable service d'ordre", témoignait Medouar. Outre les supporters de l'ASO, le grand absent de marque hier au stade Bouakeul était, sans conteste, le manager général Samir Zaoui que le public du MCO a grossièrement réclamé. Ce n'était, toutefois, pas une surprise pour le public oranais, puisque l'ancien défenseur et actuel dirigeant de l'ASO fuit Oran depuis les fameux incidents de Chlef, un certain 26 mai 2008. Rachid BELARBI