Ils vendaient de faux actes entre 50 et 80 millions de centimes : Trois fonctionnaires de la daïra arrêtés à Tébessa Deux fonctionnaires de la daïra de Tébessa ont été arrêtés pour escroquerie, faux et usage de faux et falsification de documents officiels, à l'issue d'une enquête déclenchée par les services de sécurité, apprend-on de sources concordantes. Un troisième complice est en fuite. Les trois mis en cause, en relation directe avec le traitement des dossiers de logements, ont trouvé le moyen de s'enrichir rapidement sur le dos des institutions étatiques, en se spécialisant dans l'escroquerie des demandeurs de logements sociaux. En fait, ils délivraient de faux arrêtés en contrepartie d'une somme variant entre 50 et 80 millions, selon la superficie de l'appartement. Le pot aux roses a été découvert lorsque l'une des victimes, qui a donné de l'argent sans avoir bénéficié d'un logement, a déposé une plainte auprès des services de sécurité. RACHID G. Oum El-Bouaghi : Des lotissements dans 16 communes Les formalités de création de lotissements dans 16 communes, dont 13 des Hauts-Plateaux, ont été achevées, selon une source à la direction de l'agence foncière de la wilaya. Si cela va atténuer, certainement, la tension sur le foncier et sur la demande de logement dans ces communes, ça ne sera pas le cas pour d'autres, dont certaines n'ont pas bénéficié de lotissement depuis plusieurs années, comme Ksar Sbahi( plus de 20 ans), ou Sigus (19 ans). Cette situation a fait flamber les prix du foncier et aussi celui de location. Cela étant, les nouveaux lotissements dans les communes des Hauts-Plateaux, totalisent 5350 lots de terrain à bâtir, répartis comme suit, Aïn Beïda (792 lots), Berriche (327), Zorg (300), F'Kirina (800), Oued Nini (204), Meskiana (650), Belala (61), Behir Chergui (101), Dalaâ (1000), El-Djazia (20), Aïn Zitoun (1200), Bougherara Saoudi (96) et Rehia (119). Il est, par ailleurs, aussi question de lotissements au niveau des communes de Bir Chouhada (26 lots), Ouled Hamla (163) et Aïn Babouche (360). B. NACER Ziama MAnsouriah (Jijel) : Une voiture chute du haut de la falaise à Ghar El-Baz Un grave accident de la route s'est produit à la fin de la semaine écoulée sur la RN43 reliant Jijel-Béjaïa faisant un mort. Selon des sources bien informées, le jeune (Touhami B.), 38 ans, originaire de Taher, était porté disparu depuis jeudi, mais personne ne savait que le défunt fut victime d'un accident de la route. Ce n'est qu'à la découverte de sa voiture accidentée en bas des falaises de Ghar El-Baz, samedi après-midi, que l'hypothèse d'un accident mortelle ait été confirmée. Nos sources ont fait savoir que l'accident a été découvert par hasard lorsqu'une voiture de type Peugeot 308 a été observée en mer à plusieurs mètres en bas de la corniche. Les services de la Protection civile, qui ont diligenté un important dispositif sécuritaire, n'ont pu jusqu'à présent repêcher le corps sans vie de la victime. Selon les habitants de cette région, cette zone marine est caractérisée par de forts courants marins, ce qui a compliqué l'opération de repêchage pour les plongeurs. D'ailleurs, même la voiture a été emportée par les courants et les vagues, seuls quelques accessoires ont pu être récupérés, précisent des témoins oculaires. Cependant, on ignore le nombre exact des victimes, puisque certaines sources parlent de la présence de deux personnes à bord du véhicule accidenté. Les éléments de la Protection civile de l'unité de Ziama Mansouriah qui ont intervenu avec 16 agents et 4 plongeurs, sont toujours sur les lieux du drame pour tenter de retrouver le corps. MOULOUD S. Souk-Ahras : La cité des amandiers se clochardise La cité des amandiers, quartier résidentiel, située à un jet de pierre du siège de la wilaya de Souk-Ahras, est en train de s'enlaidir à cause de l'incivisme de ses propres habitants et de l'absence de contrôle des services de police de proximité. Amoncellement d'ordures ménagères, de gravats et de détritus de toutes sortes, occupation anarchique des espaces publics, jusqu'à celle des escaliers qui y mènent, qui ont été squattés par l'un des habitants pour en faire un local à usage commercial, déplore-t-on. Cette situation a été signalée avec insistance, mais en vain, par un collectif de riverains représenté par M. Tahar Senouci, qui dit être las de la passivité des responsables de la municipalité. Ce septuagénaire, dont le seul souci serait de préserver la beauté du quartier en question, regrette qu'aucune suite n'ait été donnée aux lettres de réclamation qu'il a adressées au président de l'APC, d'abord, et au wali de Souk-Ahras, ensuite. "Tout le monde, à Souk-Ahras, sait que le wali est intransigeant quant à l'aménagement urbain, à l'hygiène et la salubrité des lieux publics et je m'étonne personnellement qu'il n'ait pas réagi à notre cri du cœur. Nous en avons honnêtement déduit que les correspondances que nous avons transmises au chef de l'exécutif n'ont pas été portées à sa connaissance, c'est la seule explication que nous avons trouvée à ce silence. Notre quartier se clochardise de jour en jour et tout le monde y perdra à terme, à commencer par la wilaya qui n'en est distante que de 300 mètres", s'indigne ce citoyen. A. ALLIA