Le procès de la femme de ménage, accusée d'avoir tué et volé la défunte épouse de l'ex-président de la JSMB, Boualem Tiab, et ses deux complices, a été renvoyé au 4 avril prochain. C'est la décision prise, hier, par le tribunal criminel de Béjaïa siégeant pour le compte de sa première session criminelle de l'année. Le report de cette affaire, qui fait couler beaucoup d'encre, a été motivé par la demande formulée, dès l'ouverture du procès, par le collectif des avocats de la défense. Ce dernier a fait valoir l'état de santé de la principale accusée, qui semble se dégrader depuis son incarcération au lendemain de son forfait. Pour rappel, cette odieuse affaire remonte à la matinée du 6 mai 2015, lorsque l'ex-président de la JSMB a été surpris, en rentrant chez lui, par la découverte du corps sans vie de son épouse, Arlette Tiab, une ressortissante française, âgée de 71 ans, gisant dans une mare de sang. L'enquête, menée par la brigade de la Police judiciaire de la sûreté de Béjaïa, épaulée par la police scientifique, a pu élucider cette affaire de meurtre commis au domicile de Boualem Tiab, sis au boulevard des frères Bouaouina (ex-Clémenceau), en plein centre-ville de Béjaïa. Au terme de cette enquête, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a rendu public un communiqué dans lequel elle affirme que la défunte Arlette Tiab, une Bougiote d'adoption, a été assassinée par sa femme de ménage, âgée d'à peine 20 ans. Laquelle a fini par avouer et reconnaître son forfait. KAMAL OUHNIA