Bordj Okhris (BOUIRA) : Les chauffeurs de taxi en grève illimitée Les chauffeurs de taxi desservant la ligne Bordj Okhris-Bouira sont entrés en grève illimitée lundi, afin de s'insurger contre ce qu'ils ont qualifié de "squat" de la part des transporteurs de voyageurs privés ralliant Bordj Okhris à El-Mesdour, deux communes situées au sud de Bouira. D'après les grévistes, les bus de transport privés, au lieu d'effectuer une simple halte à l'arrêt destiné aux taxieurs, feraient de longs arrêts, afin de "glaner" le maximum de clients et par conséquent "tuer" le commerce des taxieurs. "Notre action est essentiellement motivée par les agissements inacceptables de certains transporteurs d'El-Mesdour qui pratiquent une concurrence déloyale", explique un taxieur gréviste. Et d'ajouter : "Au lieu de faire un court arrêt, ces transporteurs s'éternisent dans notre arrêt et nous privent de notre clientèle si rare de nos jours." D'autres n'hésitent pas à tirer à boulets rouges sur la DTW de Bouira, qu'ils accusent de laxisme vis-à-vis des transporteurs privés. Du côté des transporteurs privés, on argue le fait que cet arrêt "n'est pas la propriété des taxieurs et que le citoyen a le droit de choisir le moyen de transport qui lui convient". R. B. M'Sila : Saisie de psychotropes à Bou-Saâda Les éléments de la deuxième sûreté urbaine de Bou-Saâda, 68 km au sud de M'sila, ont mis hors d'état de nuire un revendeur de psychotropes et saisi une quantité totale de 709 comprimés, 24 flacons de cette substance et une somme d'argent estimée à 9000 DA, nous a indiqué avant-hier une source policière. Informés de la circulation de cette drogue, les fins limiers de la justice ont réussi à saisir la marchandise en plein centre-ville de Bou-Sâada. Un suspect, M. K., 42 ans, a été arrêté. Présenté en début de semaine devant le magistrat instructeur près le tribunal de Bou-Sâada, le mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire. Chabane BOUARISSA Blida : Plus de 10 milliards pour la création de trois EPIC Pour une meilleure gestion et pour la rationalisation des dépenses publiques, la wilaya de Blida a décidé de créer trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), Mitidja Nadhafa (nettoiement), Mitidja Hadaik (espaces verts) et Mitidja Inara (éclairage public) qui devront entrer en fonction une fois les procédures juridiques achevées pour prendre en charge l'environnement dans la wilaya. Ces EPIC interviendront à travers les communes de la wilaya dans l'entretien des espaces verts, la réhabilitation de l'éclairage public, défaillant dans certaines communes, et dans la protection de l'environnement. Selon le rapport présenté par le directeur du centre d'enfouissement technique, la wilaya collecte plus de 1100 t de déchets ménagers par jour, dont 500 t ne sont pas traités, 145 espaces verts dont 80% sont délaissés, et 3754 points lumineux dont 3500 en panne. K. FAWZI AOKAS : 320 logements LPL distribués Trois cent vingt logements publics locatifs (LPL) ont été distribués, avant-hier, dans la commune d'Aokas. La cérémonie de remise des clés aux bénéficiaires s'est déroulée en présence du wali de Béjaïa, du président de l'APW et des responsables locaux. La liste des bénéficiaires a été élaborée, faut-il le signaler, par une commission de wilaya après étude des dossiers des pré-bénéficiaires transmis par la daïra d'Aokas. Selon le wali de Béjaïa, qui a appelé les bénéficiaires à mieux entretenir ces logements, quelque 4000 autres unités seront distribuées durant cette année. Au sujet du problème de la rareté du ciment soulevé par les entrepreneurs présents, le wali a indiqué qu'une solution a été trouvée et que les entreprises en charge des projets en cours à Béjaïa seront approvisionnées à partir de la cimenterie de Aïn Kebira (Sétif). H. Kabir Le CNEC nous écrit Dans une précision transmise à notre rédaction, la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) à l'échelle de Bouira dément le fait que M. Akkouche Tahar soit le porte-parole de cette coordination au niveau de la wilaya de Bouira, comme il a été indiqué dans l'article paru dans Liberté du 3 mars, sous le titre "Le pouvoir nous a privés de nos droits".