Rappelons que l'Unpef revendiquait plusieurs demandes liées à la condition des travailleurs du secteur de l'éducation au niveau local. Afin de désamorcer la crise qui couvait depuis quelques semaines au sein de l'établissement scolaire de Mansourah, et après un premier sit-in tenu le 23 février dernier devant la direction de l'éducation de Mostaganem par les travailleurs affiliés au bureau de wilaya de Mostaganem de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), l'on apprend de source syndicale que le wali de Mostaganem est intervenu, en ce début de semaine, pour ouvrir un dialogue entre les deux parties en conflit, à savoir syndicat-direction de l'éducation, et trouver un terrain d'entente. Dans ce sens, une réunion s'est tenue dimanche dernier, c'est-à-dire la veille de la tenue d'un second sit-in prévu pour le 7 mars, au niveau de la direction de l'éducation, regroupant ainsi les deux acteurs concernés par le litige. Le résultat le plus probant de cette réunion est l'annulation de la deuxième protestation. Rappelons que l'Unpef revendiquait plusieurs demandes liées à la condition des travailleurs du secteur de l'éducation au niveau local, dont "l'annulation de la décision de sanctions à l'encontre de la section syndicale au CEM de Mansourah, dans la daïra de Mesra, un mauvais comportement du SG de la direction, la non régularisation de décisions de promotion pour les employés formés après le 3 juin 2012" entre autres revendications qui sont au nombre de dix, dont la démission du SG de l'éducation de Mostaganem. Les travailleurs de l'éducation affiliés au niveau régional à l'Unpef demandent toutefois l'amélioration des conditions sociales du corps enseignant et celui du personnel de service et de sécurité, la mise en place d'une prime de zone et sa généralisation. M. Salah