Le Mouloudia d'Oran a pris une sérieuse option pour la qualification aux seizièmes de finale de la Coupe de la CAF à la faveur de son succès logique et à la régulière, hier, (2-0) face aux Ivoiriens du Sporting Gagnoa. "Le plus important est surtout de ne pas avoir encaissé", soulignait, d'ailleurs, l'entraîneur du MCO, Fouad Bouali, à l'issue de la rencontre, au moment où son alter ego de Gagnoa, Maxime Gouaméné, reconnaissait "la supériorité, l'intelligence et l'expérience des joueurs oranais par rapport à ceux du Sportingt qui font leur apprentissage car c'est leur première sortie en compétition continentale". La différence au tableau d'affichage s'est faite grâce à un doublé du défenseur-buteur, Mohamed Benyahia, qui a puissamment coupé la trajectoire d'un coup franc d'El-Ogbi pour marquer de la tête à la 21e minute avant de profiter, par la suite, d'un autre coup franc de Larbi repoussé par le gardien Simon, puis repris par Zaâbiya pour faire preuve d'opportunisme et pousser le cuir dans les filets ivoiriens à la 52'. Le MCO aurait même pu l'emporter sur un score plus imposant si l'arbitre équato-guinéen, Vidal Gomez, lui avait accordé un penalty valable à la 25' après un fauchage en règle de Zaâbiya dans la surface. Polémique Baba-Bouali Outre ce résultat rassurant, mais pas vraiment assurant, avant le match retour qui se jouera sous 40° à 15h30, comme l'a souligné l'entraîneur ivoirien, le président Belhadj Mohamed a été irrité par les jets de fumigènes de certains "supporters manipulés qui font tout pour casser (notre) travail". "Je porterai plainte cette fois-ci pour démasquer qui sont derrière", promettra même Baba, avant d'égratigner, dans une déclaration à Liberté sur la route du vestiaire, son entraîneur Fouad Bouali. "Franchement, je ne sais pas avec quelle tactique l'équipe a joué aujourd'hui. Avec un seul attaquant, je pense que nous nous sommes privés et retenus, alors que nous aurions pu agir mieux", tancera le président mouloudéen. Interrogé, lors de la conférence de presse, par nos soins au sujet de ces piques de son président, Bouali a été aussi clair qu'autoritaire. "Le président a le droit de dire ce qu'il veut. Moi, en tant qu'entraîneur, je fais ce que je veux !", répliquera, en patron, le driver du MCO. Rachid BELARBI