La JSK a enregistré hier une victoire précieuse dans le classico contre le MCA. Le club kabyle met la pression d'emblée dans le camp mouloudéen et sur un centre de Ziti, Chaouchi rate sa sortie, mais Boulaouidet ne profite guère de la cage vide (8'). La JSK ne desserre pas l'étau et Mebarki réussit un beau crochet au niveau du point de penalty mais il dévisse au dernier moment (15'). Le MCA procède par contres mais la JSK ne veut rien lâcher à l'image de Ferhani dont le coup franc bien botté du flanc gauche est maîtrisé impeccablement par Chaouchi (18'). En fait, le MCA réussit à confirmer son efficacité actuelle car sur un contre remarquablement mené par Karaoui, Gourmi réussit un centre parfait sur Abid qui est projeté par Berchiche dans la surface de réparation, le penalty logique est transformé imparablement par le même Abid qui se fait justice lui-même (23'). Curieusement les Canaris ne baissent pas les bras et auraient pu niveler le score par Boulaouidet mais son tir puissant des vingt-cinq mètres n'était pas bien cadré (31'). Mais voilà que le Mouloudia rate la balle du K.-O. sur un crochet enchaîné d'un tir puissant à ras de terre de Gourmi mais le gardien international Doukha est à la parade (35'). Et si, le "classico" est souvent fait de rebondissements, c'est la JSK qui va chercher une égalisation tout à fait méritée. Sur un centre de Ziti la défense algéroise panique et s'ensuit une faute de main de Bachiri pour permettre au buteur Diawara d'égaliser imparablement sur penalty (36'). Après la pause, le classico gagne en intensité et le MCA a failli reprendre l'avantage sur un tir surprise de Gourmi mais Doukha dévie en corner (46'). La JSK reprend sa domination et aurait pu scorer à trois reprises par Boulaouidet (48'), Harrouche (57') et Mebarki (59') mais leurs tentatives n'étaient pas bien appuyées. Les Canaris ont finalement trouvé toutes les ressources nécessaires pour forcer la décision par le biais de Mebarki, meilleur homme sur le terrain, qui réussit à battre d'une reprise de volée foudroyante l'infortuné Chaouchi (80'). Le stade du 1er-Novembre a salué tel qu'il se devait cette réaction héroïque de la JSK qui avait réellement besoin d'un tel sursaut d'orgueil en ces moments difficiles. Mohamed Haouchine