Nestlé water célèbre la journée mondiale de l'eau à Chréa (Blida) : Sensibilisation au gaspillage d'eau La société Nestlé Water Algérie a célébré la Journée mondiale de l'eau dans la commune de Chréa, en présentant un programme de formation au profit des enseignants de l'école Sidi El-Kebir à Blida. Ce programme a pour objectif d'inculquer aux écoliers la culture de l'économie de l'eau. "D'ici 2050, la demande en eau devrait augmenter de 55%, non seulement sous la pression d'une population croissante, mais aussi parce que la consommation s'envole", a déclaré Jacques Nijskens, directeur général de Nestlé Water Algérie, dans un point de presse animé à cette occasion. Il explique aussi que 70% des ressources en eaux dans le monde vont directement à l'exploitation de l'agriculture, et la consommation de l'eau va encore augmenter de 25%. En appelant à la rationalisation de l'eau et à la consommation de l'eau embouteillée afin d'éviter le gaspillage, le même responsable explique qu'une production de 1 kg de viande nécessite 15 000 l d'eau, et dans les années à venir cette quantité d'eau pour produire va devenir rare à cause du changement climatique. La consommation d'eau sur la planète atteint 4 milliards de m3, soit 1,3 million de litres d'eau chaque seconde, ce qui est supérieur aux capacités de renouvellement des réserves. Au rythme de croissance actuel, la consommation mondiale d'eau atteindrait 4,7 milliards de m3 par an d'ici 2020. Les besoins de l'industrie devraient exploser de 400% d'ici là. Notons que plus de soixante enfants des travailleurs de Nestlé ont participé à la célébration de la Journée mondiale de l'eau, à l'instar des autres enfants des travailleurs des 33 usines que compte Nestlé dans le monde. K. FAWZI Intempéries : Plusieurs quartiers inondés à Bouira : L'APC et l'ONA pointés du doigt ! Les fortes averses qui se sont abattues ces dernières 48 heures ont transformé, par endroits, le chef-lieu de Bouira en une véritable piscine à ciel ouvert. À titre d'exemple, la cité des 200-Logements, où la boue, mêlée aux détritus en tous genres, obstruait les avaloirs. Les canalisations des eaux usées ont carrément éclaté sous la pression. Du côté du quartier de l'Ecotec, les citoyens tentaient désespérément de déboucher les canaux d'évacuation des eaux de pluie à l'aide de barres de fer. "Ce n'est pas notre travail, mais celui des agents de l'APC et ceux de l'ONA !", dira un citoyen avec un certain dépit. La même situation a été observée du côté du quartier des 32-Logements, lequel a été envahi par les eaux. Les résidents se sont résignés à chausser leurs bottes et se sont affairés à désengorger les avaloirs, remplis de sacs en plastique et autres détritus. Du côté de la zone des parcs et aussi à l'intersection de l'université de Bouira et la direction des douanes, de gigantesques flaques se sont formées, créant des embouteillages monstres. Aux points précédemment cités, les agents de l'ONA et ceux de l'APC de Bouira avaient pourtant effectué des travaux de réparation. Du côté de l'ONA de Bouira, on se plaint de "surcharge". En effet, M. Khendriche, directeur de cet office au niveau local, a déclaré récemment sur les ondes de Radio Bouira que son organisme est "débordé" et que la situation actuelle est aussi de la responsabilité des citoyens. R. B.