C'est sous le slogan "la forêt et l'eau" qu'a été célébrée la Journée internationale des forêts, le 21 mars. C'est connu, l'approvisionnement en eau potable dépond de la capacité de purification des écosystèmes forestiers. Dans le Nord, les forêts sont dominées par le pin d'Alep à 79,5% et le chêne-liège (24%) ; le chêne zen et le cèdre de l'Atlas meublent le reste. Au Sud, les peuplements d'arganiers et de pistachiers peuvent trouver un milieu idéal le long des oueds fossilisés. La diversité de ces produits et la valeur économique qu'ils fournissent en matière de conservation des ressources naturelles renouvelables, comme le sol et les ressources génétiques, sont irremplaçables. Dans les faits, il s'agit de préserver ou recréer les conditions du maintien d'une biodiversité qui nourrit les écosystèmes. Cette biodiversité est menacée par la surexploitation, la destruction (béton, incendies...), la fragmentation des habitats, l'introduction d'espèces envahissantes et les pollutions multiples. La forêt abrite de nombreuses espèces parmi le 1,8 million d'espèces animales et végétales différentes décrites à la surface de la planète. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), plus de 22 000 espèces animales sont menacées dans le monde. R. S.