Il a été créé il y a cinq ans : Dissolution de l'Institut algérien des énergies renouvelables Créé en 2011, l'Institut algérien des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (IAER) vient d'être dissous par un décret exécutif du Premier ministre signé le 22 février. Le décret précise que cette dissolution a été prononcée sur rapport du ministre de l'Energie etdes Mines après approbation du président de la République. Rappelons que sa création date du 27 janvier 2011 et a été décidée lors d'un Conseil des ministres tenu le 5 décembre 2015. Etablissement public à caractère industriel, sous tutelle du ministère de l'Energie et des Mines et installé à Hassi R'mel, il avait pour missions "la promotion de la recherche appliquée et la valorisation des résultats de la recherche dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, la réalisation d'installations pilotes, l'accompagnement et l'encadrement de ses clients, la conclusion d'accords et/ou conventions de coopération à l'échelle nationale et internationale dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique''. L'institut assure des formations opérationnelles spécialisées de courte durée et par alternance pour les entreprises et organismes publics et privés. On ignore les raisons qui ont motivé le ministère de l'Energie à plaider la dissolution de cet organisme après à peine quatre années d'existence légale. Après la cacophonie sur les objectifs chiffrés, la cohérence du Programme national des énergies renouvelables (ENR) dont la réalisation a été confiée à Sonelgaz ne semble pas être le point fort. L'appel du ministre de l'Energie, Salah Khebri, à partir de Laghouat, pour l'implication des opérateurs privés dans le programme des ENR est le bienvenu. Si sur le plan réglementaire, les textes sont à jour, on ne peut pas faire l'impasse sur une vraie campagne pour d'une part attirer de gros investissements indispensables mais aussi encourager les particuliers à se doter d'installations. Dans ce cas, la logistique doit suivre en termes de disponibilité et d'incitations financières. Tout un programme en somme mais les performances de pays bien moins lotis que nous indiquent la voie à suivre. R. S.