Les Nations unies relanceront demain au Koweït de difficiles pourparlers de paix sur le Yémen, où les belligérants peinent à respecter une trêve dans les combats qui n'ont jamais cessé en treize mois. Depuis son entrée en vigueur lundi dernier, le cessez-le-feu a été violé à maintes reprises, mais les rebelles chiites appuyés par l'Iran, le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite et les Nations unies, qui ont parrainé cette trêve, évitent de parler de son effondrement, comme ce fut le cas pour les trois précédents. Combats au sol, duels d'artillerie, tirs de missile et raids aériens de la coalition arabe sous commandement saoudien, qui agit au Yémen en soutien au gouvernement, mettent à mal chaque jour le cessez-le-feu. En outre, des comités formés pour appliquer la trêve sur le terrain n'ont pas réellement commencé à travailler. À elles seules, les forces loyalistes ont perdu 35 soldats durant les trois premiers jours du cessez-le-feu, selon des sources militaires. R. I./Agences