Yacine Aissiouane a animé une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de la création de la Jeunesse libre pour tirer un premier bilan dans lequel il estime que l'organisation jeunesse du parti s'est imposée comme une "cheville ouvrière" au sein du RCD. La Jeunesse libre du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), une organisation dotée d'un conseil national des jeunes qui se veut comme "un espace de réflexion, de débat et d'action dans une démarche pacifique", a célébré hier, à Alger, sa première année d'existence. Pour Yacine Aissiouane, secrétaire national à la jeunesse au RCD, c'est déjà une année d'activisme et de combat sur le terrain. "Nous pouvons considérer qu'en peu de temps nous avons pu être présents sur le terrain mais aussi dans les médias plus que certains partis politiques qui jouissent de la disponibilité des médias lourds", a-t-il estimé. Selon lui, la Jeunesse libre s'est vite imposée comme "la cheville ouvrière du rassemblement, comme un moteur qui fait propulser le parti". Mais pas seulement, puisque Yacine Aissiouane fait savoir que la Jeunesse libre du RCD a considérablement activé dans l'organisation de marches pacifiques, la mobilisation et l'organisation de conférences dans les universités. "Nous faisons aussi des formations pour les jeunes, dans le but de les impliquer dans le combat politique et préparer la relève", a-t-il ajouté. La Jeunesse libre du RCD s'est également étendue à travers le territoire national en si peu de temps. Yacine Aissiouane affirme, à cet effet, que la structuration de cette organisation au niveaux des différentes wilayas du pays se poursuit toujours et annonce déjà une présence à Batna, Annaba, Béjaïa, Bouira, Sétif, Tizi Ouzou, Boumerdès, Mostaganem, Ghardaïa... Pour rappel, l'organisation des jeunes du RCD, créée en mai 2015, "s'assigne comme objectif de créer les cadres adéquats à même d'engager la réflexion sur la formation et la responsabilisation politique des jeunes dans la société, d'encourager une dynamique associative des jeunes dans les divers domaines politique, culturel, humanitaire et social, de favoriser des échanges d'expériences et un plan de capitalisation continue". Une démarche qui vise à "pouvoir jeter les passerelles entre les jeunes de tout le pays en vue d'impulser un mouvement capable de projeter les jeunes, comme des acteurs incontournables, dans la dynamique de changement et de la refondation nationale". Aussi, "une aspiration à la démocratie et au changement (...) pour venir à bout d'un système politique qui a plombé l'ensemble des espaces publics et a voulu brider les horizons d'une génération renouvelée qui ne demande qu'à vivre et relever les défis qu'impose son temps". Mehdi Mehenni