La police anti-émeute kenyane a dispersé hier au canon à eau et au gaz lacrymogène de nouvelles manifestations de l'opposition qui réclame la dissolution de la Commission électorale (IEBC), qu'elle juge partisane, à un peu plus d'un an de la présidentielle du 8 août 2017. Les médias locaux ont rapporté qu'au moins une personne avait été tuée à Kisumu, une ville de l'ouest du pays, alors que la police et des petits groupes de manifestants ont joué au chat et à la souris dans la capitale Nairobi et dans la deuxième ville du Kenya, Mombasa (sud-est). Des manifestations prévues dans le centre de Nairobi, où se situe le siège de l'IEBC, avaient été interdites par la police, qui a déployé des forces anti-émeutes autour des bâtiments de cette institution. Après la répression des manifestants, la semaine dernière, et dont les images ont fait le tour du monde, la police a eu recours hier à la même violence pour disperser la foule. Les manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, en plus de la capitale Nairobi. R. I/Agences