C'est désormais officiel. Bouzeguène, une daïra d'environ 38 000 habitants, située à 60 km à l'est de Tizi Ouzou, vient de bénéficier d'un projet d'hôpital d'une capacité de 60 lits au titre du plan quinquennal 2015/2019. Les travaux de réalisation de cette structure hospitalière seront lancés dans les prochains jours. Une commission de choix de terrain est appelée à se rendre prochainement à Bouzeguène où elle inspectera pour la première fois le POS n°10 situé à Imoughlaouène, sur les hauteurs de la ville. Selon nos sources, une enveloppe financière d'un milliard de dinars a été accordée par la commission de santé publique de l'APW de Tizi Ouzou. Cet hôpital comprendra un service des urgences appelé à fonctionner H/24, des spécialités dont la médecine générale, la pédiatrie, la gynécologie, une maternité, un bloc opératoire et des services annexes tels qu'un bloc d'imagerie médicale et un laboratoire d'analyses médicales. L'hôpital sera également doté de logements d'astreinte et d'un grand parking. L'inscription de ce projet qui était tant attendu par la population depuis les premières années de l'indépendance est arrivé à point nommé pour soulager les malades de toute la daïra. Il aura un impact certain sur la prise en charge sanitaire de la population et atténuera les souffrances quotidiennes des patients de la région surtout que ces derniers éprouvent les pires difficultés à effectuer des déplacements longs et coûteux vers l'EPH Meghni-Lounès d'Azazga ou le CHU Nédir-Mohamed de Tizi-Ouzou avec toutes les conséquences dramatiques que provoquent les situations d'urgence qui constituent malheureusement l'une des causes principales de mortalité dans la région. Est à souligner que dans les deux localités de Bouzeguène et d'Illoula Oumalou ainsi que dans les unités de soins implantées dans les communes d'Idjeur et d'Aït Zikki, tous les établissements de santé publique déjà existants ne couvrent pas les besoins sanitaires de la population ce qui oblige les citoyens de ces communes à se rabattre très souvent sur les services de l'EPH d'Azazga de plus en plus surexploités. KAMEL NATH OUKACI