En ce début de Ramadhan, la ville de Souk El-Tenine, dans la daïra de Maâtkas, grouille de monde à longueur de journée. L'envolée de la mercuriale n'a pas empêché les citoyens de se ruer au marché de cette localité à vocation de carrefour commercial. Cependant, si cela a des avantages avec ses retombées économiques sur la commune, il n'en demeure pas moins que l'anarchie qui règne dans la ville cause beaucoup de désagréments. Les embouteillages, les klaxons, les cris, les stationnements à tout va, le squat des espaces publics sont encore de retour. L'organisation et la fluidité de la circulation ont été d'un grand soulagement pour tout le monde. Ces réaménagements qui se sont ajoutés au dallage des trottoirs et la réfection de l'éclairage public donnaient un tout autre visage à la ville. Hélas, toute cette embellie n'aura été qu'éphémère, puisque les marchands de fruits et légumes ont déserté le marché couvert pour réinvestir la rue comme auparavant et les transporteurs de voyageurs ont réoccupé la principale placette du centre-ville. Consulté à ce sujet le P/APC, M. Haroun, semblait très attristé par cette situation. "Nous avons fait d'énormes efforts pour embellir et aérer notre ville. Mais, malheureusement l'incivisme a repris le dessus. Ceci dit, nous avons riposté par des mises en demeure et des actions de justice en référé. J'espère que tout rentrera dans l'ordre d'ici peu, et que les commerçants réintègreront le marché couvert, surtout que la wilaya, qui a été avisée à ce propos, a promis de réagir pour imposer la stricte application de la réglementation", dira-t-il. R. Achour