Si la JS Kabylie a pris un départ fulgurant dans le présent mercato estival avec le recrutement rapide de six nouvelles recrues qui ont pour noms Benkablia et Herbache, tous deux transfuges de l'ASM Oran, ainsi que Yettou (RC Arba), Djerrar (RC Relizane) et Redouani (USM Alger), sans oublier le retour tant attendu du gardien international Malik Asselah, appelé à remplacer l'autre keeper international Azzedine Doukha, parti au NAHD, voilà que le volet du recrutement marque quelque peu le pas depuis quelques jours dans la mesure où aucun nouveau arrivé n'a été signalé cette semaine. Pourtant, les contacts n'ont pas manqué depuis quelque temps déjà pour les recruteurs kabyles puisque des noms de joueurs connus tels Zerdab, Hamzaoui et Mebarakou, trois cadres du Mouloudia de Béjaïa, ainsi que l'Oranais Bentiba, le Harrachi Aït Ouamar, le prodige du DRB Tadjenanet Sayoud, l'avant-centre de l'USMA Nadji, sans oublier le défenseur de l'USM Blida, Bedrane, étaient en négociations très avancées avec les deux émissaires kabyles que sont Malik Azlef, vice-président de la JSK, et Brahim Zafour, manager du club, mais tous ces joueurs ciblés ont finalement opté pour d'autres clubs comme le Mouloudia d'Alger pour Zerdab et Mebarakou, l'Entente de Sétif pour Aït Ouamar, Nadji et Bedrane, l'USM Alger pour Sayoud et, enfin, le Mouloudia d'Oran qui a fini par piocher, comme d'habitude, chez le club voisin de l'ASMO pour chiper l'attaquant Bentiba qui était pourtant prêt à rejoindre ses deux coéquipiers, Benkablia et Herbache, en terre kabyle. À la guerre comme à la guerre, la JSK semble avoir été victime de la surenchère de certains clubs qui ne sont pas enclins à respecter la nouvelle réglementation de la FAF en matière de plafonnement des salaires fixé à 120 millions de centimes par mois et surtout de versement de plusieurs mois de salaire exigé d'avance par certains joueurs de concert avec leurs agents. "Dites-vous bien que de nombreux joueurs que nous avions contacté dès le début du mercato, et qui s'apprêtaient à s'engager avec la JSK, ont finalement exigé trois à cinq mois de salaire versés d'avance, ce que nous avons catégoriquement refusé. Ils ont alors fait marche arrière car leurs exigences antiréglementaires ont été, malheureusement, satisfaites par d'autres clubs, ce qui n'est pas sérieux", dira le vice-président de la JSK, Malik Azlef, visiblement scandalisé par une telle situation. Ceci dit, les dirigeants de la JSK ne semblent pas avoir baissé les bras pour boucler leur marché et renforcer leur effectif en dénichant encore deux ou trois nouvelles recrues, à savoir un défenseur axial, un milieu de terrain à vocation offensive et, surtout, un avant-centre type. Mohamed HAOUCHINE