Malaise à la maternité d'El-Eulma L'établissement hospitalier mère-enfant d'El-Eulma couve un véritable malaise. L'établisement serait, selon les travailleurs, malade de la gestion de son premier responsable. Avant-hier, plusieurs dizaines de médecins, pramédicaux et ouvriers professionnels ont observé un mouvement de protestation devant le cabinet du directeur de l'établissement. Les protestataires ont demandé au premier responsable installé depuis quelques mois d'ouvrir les portes du dialogue et mettre fin aux pratiques qualifié de "hogra" et de marginalisation, voire de harcèlement tout en condamnant avec véhémence, les agissements de leur directeur. Les fonctionnaires ont aussi tenu à dénoncer le deux poids, deux mesures. "Nous ne sommes pas égaux aux yeux de la direction. Depuis l'installation du nouveau directeur, notre établissement va de mal en pis. La situation s'envenime et le risque qu'elle tourne au vinaigre est omniprésent. Nous risquons de perdre patience" a fulminé une sage-femme qui a pris attache avec notre bureau. Les protestataires ont aussi évoqué le manque de personnel au niveau de la structure. "Nous savons que le problème du manque de personnel au niveau des structures de santé publique est national, cependant il est du rôle du directeur d'encourager le personnel afin de faire de leur mieux. Nous sommes là pour travailler, mais dans un climat sain et en appliquant les lois sur tous les personnels" nous dira une infirmière. Les protestataires ont aussi déploré la façon de gérer le dossier des confirmations dans les postes ouverts dernièrement tout en affirmant que le critère relatif à l'ancienneté n'aurait pas été respecté. Pis encore, ils disent que tous les travailleurs qui se plaignent devant l'administration sont écartés des promotions. Devant cette situation qualifiée d'insupportable, les médecins et paramédicaux interpellent le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour intervenir et mettre fin à cette gestion qui ne profite ni au personnel, ni aux malades et leurs parents. F. SENOUSSAOUI Le manque de transport pénalise les habitants d'Ouled Adouane Le manque de transport se pose avec acquitté dans la commune d'Ouled Adouane située à seulement une vingtaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de wilaya. En effet, les habitants de cette localité dénoncent le manque de moyens de transport individuels et collectifs qui assurent la navette entre cette localité et le chef-lieu de wilaya. "Cette situation dure depuis plusieurs années. Nous n'avons ni bus ni taxi assurant cette ligne. Chaque jour, nous vivons le calvaire", nous dira un habitant. Cette situation se fait ressentir, notamment pour les travailleurs. "Pour rejoindre le chef-lieu de wilaya, il faut attendre des heures dans l'espoir de voir les bus en provenance de la commune d'Aïn Kébira vers Sétif qui traversent notre commune. Ces derniers sont souvent complets, surtout pendant les heures de pointe. Souvent, les chauffeurs préfèrent emprunter l'autre route via Zaïri sans traverser notre commune". Ainsi, pour se déplacer vers le chef-lieu de wilaya, ces derniers sont obligés de faire une escale à El Ouricia. Selon les élus locaux de cette localité, cette situation est due à l'absence des demandeurs de cette ligne. Les habitants de cette commune interpellent les responsables concernés pour se pencher sérieusement sur la doléance des habitants afin de trouver une solution à ce problème. A. LOUCIF