En dépit des efforts déployés ces derniers jours par les différents responsables concernés, la crise multiforme qui secoue l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa est loin de connaître son épilogue dès lors que les amphis des deux campus, Aboudaou et Targua-Ouzemour, restaient jusqu'à hier boudés par les étudiants depuis le 6 février dernier, date de la disparition tragique d'une étudiante, Razika Hassani, fauchée par un véhicule à hauteur du campus d'Aboudaou. En effet, bien que les pourparlers engagés avant-hier entre le wali de Béjaïa et la délégation des étudiants, mandatée à cet effet par l'assemblée générale de la coordination des cités universitaires de Béjaïa, aient débouché sur un accord devant juguler cette crise, le retour à la situation normale n'est toujours pas à l'ordre du jour. Selon l'attachée de presse du wali de Béjaïa, celui-ci a donné des assurances à ses interlocuteurs quant au règlement définitif des problèmes soulevés par la communauté universitaire. Pour sa part, le recteur de Béjaïa a promis l'ouverture imminente d'un restaurant au niveau du campus d'Aboudaou afin d'éviter aux étudiants de ce centre de se déplacer jusqu'à la résidence d'Ireyahen pour déjeuner. Un autre problème plus ou moins épineux, se rapportant à la grève des transporteurs universitaires qui revendiquent leur dû, vient également d'être réglé. C'est en présence du directeur général de l'Onou et d'une délégation du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) que les réunions de travail se sont déroulées à l'Université de Béjaïa. K. O.