Le siège de l'Association culturelle pour le développement et l'épanouissement de la jeunesse algérienne (ACDEJA) a abrité une activité rassemblant un parterre de jeunes, entre étudiants, lycéens, collégiens et des enseignants encadreurs en vue de la création d'un conseil communal de la jeunesse de Aïn-El Hammam. Pour ce faire, l'association a invité deux membres de l'association l'Etoile culturelle d'Akbou, Mouloud Salhi et Cherif Badreddine. Les deux invités ont animé une conférence pour expliquer les objectifs d'une telle association pour faire sortir la jeunesse de Aïn-El Hammam du marasme socioculturel. L'expérience de l'EC Akbou n'est plus à démontrer. "Après avoir sillonné l'Algérie profonde depuis des lustres, et conscients de l'échec scolaire qui a frappé nos enfants dans de nombreuses localités, nous avons lancé – à titre d'exemple - l'école de la deuxième chance où nous avons réussi à trouver une alternative citoyenne qui consiste à récupérer des élèves en situation d'échec scolaire. Au bout du compte, nous avons comptabilisé plus de 60% de bacheliers pendant que les autres (40%) ont été orientés vers le CFPA", nous apprend Cherif Badreddine. "Plus tard, avec les dispositifs Ansej, nombreux sont ceux qui ont lancé des projets qui ont abouti", ajoutera l'intervenant. Pour sa part Mouloud Salhi a évoqué les règles à respecter et la façon de créer un CCJ. "Le conseil communal de la jeunesse est un espace de développement, de concertation et de relais entre les membres actifs, les institutions et la jeunesse, avec la répartition des actions en commissions culturelle, sportive, écologique ou autres...", souligne-t-il. Pour le conférencier, "les notions fatalistes de Beylik, Allah ghaleb, Tekhti rassi doivent être bannies du jargon de la jeunesse active. Il est donc temps d'entamer des actions qui s'imposent en priorité dans la localité. Et si les thématiques sont variées et nombreuses, il n'en demeure pas moins que les jeunes doivent se concerter pour élire leur bureau et entreprendre des actions selon les besoins les plus urgents surtout réalisables dans les plus brefs délais mais tout en s'inscrivant dans la durée". LIMARA B.