Concours de l'éducation à Bouira : 18% de réussite à l'écrit Sur plus de 15 500 candidats ayant passé l'épreuve écrite du concours de l'éducation nationale à Bouira, seulement 3 000 ont réussi à obtenir la moyenne, soit un taux de 18,35%. Ce chiffre, aussi catastrophique soit-il, reste supérieur à la moyenne nationale, laquelle se situe aux alentours de 14%. À Bouira, c'est le choc et la consternation chez les candidats qui ont échoué. Chez la frange des enseignants contractuels, on s'estime "trahis" par la ministre de l'Education. Pour Bachir Saïdi, coordinateur national du mouvement des enseignants contractuels, ces résultats sont "politiques" et auraient pour but, selon lui, de "discréditer" les enseignants et leur niveau aux yeux de l'opinion publique. À titre indicatif, rien que pour le primaire, 530 postes sont réservés pour la langue arabe. Concernant le moyen, les lettres arabes arrivent en pole position avec 52 postes à pouvoir. Le reste est reparti entre les mathématiques (40), français (80) et comme d'habitude, la langue tamazight arrive en queue de peloton avec seulement 10 postes. Il est utile de rappeler que la session des questions orales aura lieu les 2 et 3 juillet prochain. R. B. Bouira : 65 blessés sur les routes en une semaine Les unités de la Protection civile ont établi un bilan hebdomadaire dans lequel sont répertoriés 40 accidents de la route qui se sont produits à travers la wilaya de Bouira. Ces accidents ont provoqué des blessures à 65 passagers. En dépit des campagnes de sensibilisation contre les dangers de la route, les accidents de la circulation continuent de se produire de manière surprenante. Farid H. Médéa : 5 ha de récolte partis en fumée Un incendie s'est déclaré, hier, dans un champ de céréales au lieudit fraction Draa Kerrouche, commune d'El-Omaria, 40 km à l'est du chef-lieu de wilaya, causant la perte de 4 ha de blé dur et un ha d'orge. L'intervention rapide des agents de l'unité secondaire de la Protection civile a permis de circonscrire le sinistre et éviter la propagation du feu à une superficie de 8 ha de blé dur. M. EL BEY M'Sila : Suicide d'une mère de quatre enfants Une femme, âgée de 49 ans, répondant aux initiales M.F., mère de quatre enfants, s'est pendue, dimanche, juste après le f'tour, à l'aide de son foulard dans sa chambre, dans la commune de Tamsa, à 97 km du chef-lieu de la wilaya de M'sila. Le corps de la femme a été découvert par son mari, à son retour de la prière de tarawih, suspendu à la porte de la chambre. La dépouille a été transportée à la morgue de l'hôpital de Boussaâda et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet acte de désespoir. Chabane BOUARISSA Béjaïa Deux noyés sur les plages de la côte Ouest Deux premières noyades en mer ont été enregistrées, selon un communiqué de la Protection civile, sur les plages de la côte Ouest de Béjaïa depuis l'ouverture de la saison estivale, le 1er juin. Selon le communiqué, le premier noyé est un Zimbabwéen, T. O. Chifamba, 23 ans, étudiant à l'université de Constantine, venu en excursion. Il s'est noyé dimanche à Boulimat. Le noyé, selon la Protection civile, est décédé peu après son repêchage et après les multiples tentatives de réanimation. Le deuxième est H. Djahid, 24 ans, de la commune d'Aït Mlikech, qui s'est noyé à Tizouyar, une plage non surveillée dans la commune de Beni Ksila. Le noyé n'a été repêché par les pompiers que le lendemain de sa noyade. Les deux noyés ont été transférés sur le CHU Khelil-Amrane de Béjaïa par les pompiers. L. OUBIRA SIDI AICH (BEJAIA) : Les habits de l'Aïd à des prix exorbitants Les magasins de Sidi Aïch sont pris d'assaut ces derniers jours de Ramadhan. On s'y bouscule en dépit des augmentations des prix et les spéculations, qui touchent aussi les habits à l'approche de l'Aïd. En fait, c'est un exercice difficile pour les ménages de faire face aux nombreuses dépenses de l'Aïd pour habiller leurs enfants après celles liées aux produits alimentaires, dont les prix ont considérablement augmenté cette année. Des prix qui ont affaibli les petites bourses. Les pantalons pour enfants sont cédés à 2500 DA, mais ceux de bonne qualité sont à partir de 4000 DA. Et la chaussure est fixée entre 4000 et 6000 DA. A. HAMMOUCHE