Le chantier de la pénétrante Ahnif-Béjaïa risque, selon toute vraisemblance, de ne pas être achevé dans les temps. La mise en service du tronçon reliant la localité de Bouira à Ighzer-Amokrane, prévue pour le 20 août prochain, devrait être repoussée à une date ultérieure. Selon des sources sûres, la société chinoise CRCC, en charge de la réalisation de cet important projet, exige d'être payée avant la mise en service dudit tronçon. Il s'avère, néanmoins, selon nos interlocuteurs, que les autorités compétentes ne peuvent, actuellement, procéder à aucun virement, en raison du manque de ressources financières. Les walis de Bouira et de Béjaïa ont tenté de trouver une issue favorable à cette crise, mais sans grand résultat. L'entreprise chinoise, qui ne peut refuser, dans l'absolu, de livrer son projet du fait de ses obligations contractuelles et aussi de crainte de créer un incident diplomatique entre l'Algérie et la Chine, aurait trouvé un subterfuge pour mettre la pression sur le gouvernement algérien. Elle aurait demandé à ses sous-traitants de retarder autant que possible la fourniture de matériaux et d'équipements requis avant l'ouverture de cette pénétrante à la circulation automobile.