Pas moins de 9 cas de noyade ont été enregistrés depuis le début de l'année dans les différents barrages et retenues d'eau disséminés dans la wilaya. Devant l'ampleur du phénomène, la Protection civile n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme et d'entreprendre une campagne de sensibilisation auprès des communes et des associations sur les dangers que représente la baignade dans les endroits non surveillés. Les équipes de plongeurs de la Protection civile ont repêché 6 corps sans vie des mares et retenues d'eau, 2 autres corps des barrages et un corps d'un oued. Les dernières interventions des plongeurs ont eu lieu au barrage Ladrat situé à El-Omaria, 40 km à l'est du chef-lieu où un jeune homme de 28 ans a été retiré par les scaphandriers. Le dernier décès par noyade enregistré la semaine dernière est celui d'un adolescent de 14 ans au fond d'une mare d'eau stagnante dans la commune de Ben Chicao, 16 km au sud-est de Médéa. La Protection civile recommande aux parents et aux enfants d'éviter les plans d'eau non surveillés et la baignade dans les eaux troubles qui cachent le fond et la profondeur de l'eau. Il est aussi recommandé aux nageurs de faire attention aux crampes qui peuvent survenir dans les eaux stagnantes ainsi qu'aux piqûres de bestioles qui y vivent et qui, souvent, sont à l'origine d'accidents, de frayeurs et de noyades. La pollution des eaux et la nature microbiologique des eaux des plans et retenues d'eau sont aussi des menaces potentielles pour la santé du baigneur, est-il encore indiqué. Dans tous les cas de figure, la Protection civile demande le respect des consignes données en matière de vigilance, notamment l'interdiction de la nage pour des risques qui peuvent être liés à la pollution ou à l'absence de surveillance. M. EL BEY