La fusillade qui a ensanglanté Munich, vendredi soir, a été perpétrée par un forcené souffrant de problèmes psychiatriques, sans lien avec le djihadisme, qui a voulu "faire un lien" avec le massacre commis il y a cinq ans en Norvège par Anders Behring Breivik. "Nous partons du principe qu'il s'agit dans cette affaire d'un acte classique d'un forcené ayant agi sans motivation politique", a déclaré, hier, à la presse le procureur de Munich (sud de l'Allemagne) Thomas Steinkraus-Koch, au lendemain de la tuerie. "Il n'y a pas d'autres raisons à cet acte qui a fait 9 morts et 16 blessés", a-t-il assuré. "Nous avons trouvé des éléments montrant qu'il se préoccupait des questions liées aux forcenés auteurs de tueries, notamment, des livres et des articles de journaux", a précisé le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä. "Il n'y a absolument aucun lien avec le groupe Etat islamique", a-t-il dit. Le tueur, un Germano-Iranien de 18 ans identifié comme David Ali Sonboly, né à Munich et qui fréquentait une école de la ville, a ouvert le feu sur des passants, vendredi soir, dans un centre commercial, et à promixité du Stade olympique. Pas de victimes algériennes Aucune victime algérienne n'a été enregistrée dans la fusillade de Munich, a affirmé, hier, samedi, à Alger, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans une déclaration à l'APS, Abdelaziz Benali Cherif. "Selon les informations recueillies auprès de nos services diplomatiques et consulaires en Allemagne, aucun ressortissant algérien ne figure parmi les victimes de la fusillade de Munich", a précisé M. Benali Cherif. "Suite à cette attaque, nous exprimons notre solidarité avec le gouvernement et le peuple allemands et présentons nos condoléances aux familles des victimes et à leurs gouvernements respectifs", a-t-il ajouté.