Le personnel paramédical, exerçant à l'EPH de Bouira, est monté au créneau, hier, afin de dénoncer "le climat d'insécurité" qui règne, selon ces praticiens, à l'intérieur de l'enceinte hospitalière. Ainsi, dans la matinée d'hier, plusieurs dizaines de paramédicaux, affiliés pour certains d'entre eux au Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), ont observé un sit-in à l'intérieur de l'hôpital pour protester et dire "halte à l'insécurité". Selon le président de la section syndicale du SAP de Bouira, M. Triki, cette action "symbolique, vise à tirer la sonnette d'alarme", à propos des agressions perpétrées par des citoyens sur ses collègues. Pour ce responsable syndical, "la goutte qui a fait déborder le vase", remonte à la nuit de samedi à dimanche dernier, lorsqu'une de ses consœurs, Mme Debah, cadre paramédical, a été victime d'une agression verbale et physique de la part de l'accompagnateur d'une patiente. D'après M. Triki, cette agression a valu à sa camarade, 15 jours d'arrêt de travail prescrit par son gynécologue afin de sauver sa grossesse qui est en état de menace d'ABRT à cause de cette agression physique. Notre interlocuteur regrette "la légèreté" que manifeste la tutelle quant à la mise en place d'un dispositif de sécurité adéquat pour permettre à la corporation des paramédicaux de travailler dans un climat confortable et sécurisé. R. B.