Le président du groupe Cevital, Issad Rebrab, a démenti, hier, les informations rapportées par le quotidien Le Monde concernant sa prétendue implication dans le scandale Panama Papers, expliquant qu'il se réservait le droit de faire appel à la justice pour réparer le tort qui lui est fait avec cette publication. Dans une déclaration transmise à Liberté, le patron de Cevital a, en effet, apporté un démenti "catégorique" à "ces accusations factuellement fausses", selon lesquelles il serait impliqué dans le dossier en question. Aussi, M. Rebrab a demandé à Me Jean-Pierre Mignard, avocat au barreau de Paris, "d'examiner les conditions de réparation pouvant aller jusqu'à une plainte en diffamation". Le journal Le Monde a publié, dans son édition d'hier, un article sous l'intitulé "Les dessous de l'ascension fulgurante de l'industriel Issad Rebrab" et dans lequel il rapporte que "le patron du groupe Cevital compte parmi les plus anciens clients algériens du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, mis en cause dans le scandale des Panama Papers". Le journal soutient que M. Rebrab a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd., domiciliée aux îles Vierges britanniques et destinée à gérer un portefeuille placé chez l'Union de banques suisses (UBS) à Genève. Il serait resté, d'après le journal, l'ayant droit de cette société au capital de 50 000 dollars jusqu'au mois de mars 1996, date à laquelle elle aurait été dissoute à sa demande. H. S.