L'entraîneur du nageur algérien Oussama Sahnoune a indiqué que l'objectif de son athlète était d'essayer de rentrer dans une demi-finale du 50 m nage libre aux Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro. "Oussama va participer à deux courses, le 100 m et le 50 m nage libre avec l'objectif d'essayer de décrocher une place dans une demi-finale du 50m qui reste sa course de prédilection et où il avait réalisé les minima A de participation aux JO 2016. Ce serait déjà énorme pour lui pour sa première participation aux Olympiades", a déclaré Dris Arselane à l'envoyé spécial de l'APS à Rio de Janeiro. Sahnoune avait réalisé les minima A de participation aux Jeux olympiques de Rio-2016, dans l'épreuve du 50m nage libre, lors de la finale des 3es Championnats arabes de natation en avril dernier à Dubaï (Emirats arabes unis). D'après le coach de Sahnoune, l'athlète est impatient à l'idée d'entamer la compétition, affirmant que l'attente était trop longue pour lui. "Oussama est pressé d'entrer dans la compétition, l'attente est assez longue, mais il se sent en bonne forme. Il commencera le 9 août avec le 100m nage libre, ce sera une épreuve qui lui permettra de se mettre dans le bain de la compétition. On sait qu'il s'est qualifié au 100m nage libre avec les minima B et que le niveau est assez relevé", a-t-il expliqué. Seul nageur algérien qualifié au rendez-vous de Rio, Sahnoune est en pleine possession de ses moyens et prêt à se jeter dans le bassin pour réaliser une bonne performance, selon son entraîneur. "Il est prêt pour ce défi. Le niveau est mondial, il ne faut pas se louper parce que ce sont des épreuves très techniques. Il faut réunir toutes ses forces, mentales, physiques et techniques. Je suis confiant car Oussama est un athlète compétitif et combatif. Maintenant, le travail a été fait, il faut qu'il vive ça comme un bonus tout en restant compétiteur", a souligné Dris Arselane. En prévision des Jeux de Rio, le natif de Constantine s'est préparé au Cercle des nageurs de Talence (France) sous la conduite de son entraîneur. Une préparation un peu perturbée par des problèmes financiers. "La préparation a eu des hauts et des bas. Pendant le mois de Ramadhan, on s'est contenté d'une seule séance par jour, le soir, au lieu des deux habituelles, c'était un peu compliqué. On s'est préparé avec les moyens du bord grâce à quelques aides car l'objectif est de participer aux Jeux pour construire ce nageur d'avenir", a expliqué Arselane, tout en estimant, philosophe, que "les problèmes, il y en aura toujours dans la vie". "C'est par le biais des problèmes qu'on arrivera à trouver les solutions. Mais il ne faudrait pas que les problèmes soient le facteur limitant le travail d'un athlète qui s'est préparé pendant quatre ans pour réussir. Si on est là, c'est qu'on a le mental. On a travaillé avec ou sans moyens, ce n'est pas un problème", a conclu Arselane.