La lenteur dans la transmission à la Fédération algérienne de judo (FAJ) et aux concernés, les trois judokas fugueurs, des décisions du ministère de la Jeunesse et des Sports leur attribuant le statut d'athlète d'élite et un salaire mensuel de 30 000 DA a certainement contribué à les pousser à fuir. En effet, les décisions signées le 8 décembre 2004 ne sont parvenues à la FAJ que vers la mi-février, soit bien après le tournoi de Paris, ville où ils se sont fait la belle au début du mois courant. Lors d'un débat à la Radio nationale, les trois judokas qui sont intervenus à partir de l'étranger, non informés de ces décisions, ont assuré qu'ils n'auraient pas agi de la sorte s'ils avaient pris connaissance de ce nouveau statut. Par ailleurs, cette affaire est loin d'être close. Des parents des athlètes se sont engagés à faire valoir les droits de leurs enfants, dont ils auraient été privés auparavant.