Réhabilitation de la RN5 à Aomar : Les travaux piétinent Les travaux de réhabilitation de la RN5 au niveau de la commune d'Aomar, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, traînent en longueur. Ces travaux, qui ont été lancés au mois de janvier dernier, entrent dans un vaste plan d'aménagement urbain en faveur de cette commune. Cependant, huit mois après leur lancement, les citoyens constatent, avec une certaine amertume, que les recommandations données par le premier magistrat de la wilaya n'ont pas été respectées. Pour rappel, le wali de Bouira, M. Nacer Maaskri, avait lors de sa visité à Aomar, donné des instructions fermes quant au respect des délais de réalisation. "Je ne tolérerai aucun retard", avait-il déclaré. Mais force est de constater que les services concernés, à savoir la municipalité et les services de la DTP, n'ont pas respecté, une fois de plus, leurs engagements. Cette situation exaspère au plus haut point les citoyens de ladite commune. Certains d'entre eux parlent même de "mascarade". "Ces travaux devaient être terminés au mois de mai dernier. Mais comme vous pouvez le constater, la route est toujours dans un piteux état et les embouteillages ne cessent de se former au chef-lieu", fera remarquer Islem, un commerçant spécialisé dans le textile. Il est vrai qu'au niveau d'Aomar-barrière, la route est, sacrement délabrée. Les nids-de-poule et autres crevasses sont partout et inévitables. D'ailleurs, les automobilistes et surtout les camionneurs qui empruntent en masse ce tronçon sont obligés de rouler doucement tant la chaussée est détériorée. Cet état de fait engendre des embouteillages monstres à l'entrée et à la sortie de la ville. Pour parcourir à peine 3 km, les automobilistes mettent plus d'une demi-heure, dans le meilleur des cas. R. B. Kadiria : L'eau n'arrive toujours pas à El-Aouaouda Les villageois de d'El-Aouaouda, relevant de la commune de Kadiria, à 42 km à l'ouest de Bouira, souffrent, depuis longtemps, d'un manque flagrant d'eau potable. Cette situation qualifiée de déplorable par les citoyens, dure depuis plusieurs années, et ne cesse de provoquer le courroux des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer pour régler ce problème récurrent, sachant que le réseau local de distribution d'eau potable, datant d'une trentaine d'années, est complètement défectueux et il était endommagé davantage suite aux travaux d'aménagement. "Nous souffrons de ce problème depuis plus de dix ans", se plaignent ces villageois. Il est vrai que l'eau n'arrive que rarement dans les robinets, soit deux à trois heures par jour, alors que cette localité se situe à quelques dix kilomètres du barrage de Koudiet Acerdoune, qui alimente la majorité des communes du sud et de l'ouest du chef-lieu. D'autres habitants ont même déclaré que des lettres de doléances ont été adressées aux services de l'Algérienne des eaux (ADE) de Kadiria et même de Bouira, pour mettre fin à ce problème. En vain. Malgré qu'il y ait un réservoir, les citoyens ne bénéficient que rarement de ce précieux liquide. Actuellement, les citoyens sont contraints d'acheter des citernes et des fardeaux d'eau minérale, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde. R. B.