Les souscripteurs aux 250 logements de la formule AADL 2 d'Aïn Bessem, au sud-ouest de Bouira, sont revenus à la charge, hier, en organisant un sit-in devant le siège de l'APC. Ces citoyens, qui se disent "déroutés et oubliés" par les responsables de cette agence, visent, par leur action, à interpeller le directeur de l'Aadl de Bouira sur le sort de leurs logements et surtout le futur site de leur implantation. En effet, d'après certains protestataires, la direction de l'AADL de Bouira a sélectionné, au début de l'année 2014, une assiette de terrain au chef-lieu de la commune d'Aïn Bessem. Un choix qui a été vite annulé. Les protestataires affirment également qu'ils se sont tous acquittés des frais de la première tranche et attendent leur convocation pour le paiement de la deuxième tranche de l'apport personnel. "Au départ, le choix du site a été fait et tout allait bien. Mais quelques mois après l'opération, des ingénieurs ont signalé que ce terrain était inconstructible et ne devrait donc pas abriter nos 250 logements. La direction de l'AADL n'a rien communiqué, depuis que cette première opération a été annulée. Nous sommes, donc, dans le flou le plus total", dira l'un des protestataires. Et d'ajouter : "Chaque jour de réception, nous nous rassemblons pour nous enquérir de la situation de nos dossiers que nous avons dû réactualiser d'ailleurs. Toutefois, et à ce jour, aucune information n'a filtré sur le choix des sites." D'autres ont souligné le fait que le site qu'ils ont eux-mêmes demandé leur a été refusé par les responsables de l'Aadl, motivant leur refus par le fait que c'est un terrain agricole. "Nous sommes désemparés. Ces logements AADL sont devenus une chimère pour nous ! Nous voulons des explications", ont-ils exigé. R. B.