Cette manifestation caractérisée par une compression drastique des dépenses ne concernera, cette fois, que trois grandes agglomérations de la wilaya de Aïn Témouchent qui compte 28 communes. Prévue du 22 au 26 novembre, la 10e édition du Festival culturel national du théâtre de marionnettes (FCNTM) de Aïn Témouchent sera marquée par la réduction du nombre et de la valeur des prix qui seront décernés aux lauréats. C'est ce que nous avons appris, mardi, lors d'un point de presse animé par Bouchikhi Ali, directeur de la culture de la wilaya et commissaire de cet événement annuel. Ainsi, contrairement à l'édition précédente dotée de 7 prix et où la valeur du grand prix du festival est passée de 350 000 DA à 600 000 DA, cette fois la manifestation sera rattrapée par la rationalisation des dépenses imposée par la conjoncture économique actuelle du pays. Le nombre des prix sera limité à 5 et la valeur du grand prix sera réduite à 250 000 DA, alors que le prix de la meilleure réalisation sera doté de 150 000 DA et 100 000 DA pour le meilleur texte, le meilleur manipulateur de marionnettes et le prix du jury. Autre nouveauté de cette édition caractérisée par une compression drastique des dépenses, seules les trois grandes agglomérations de la wilaya, à savoir Aïn Témouchent, Hammam Bou-Hadjar et Béni Saf, qui disposent de salles de spectacles, ont été retenues par le commissariat pour accueillir les troupes en lice. Auparavant, ce fut les 28 communes que compte la wilaya qui étaient concernées par les spectacles présentés par les troupes en compétition que par les pièces présentées en off. Selon le commissaire du festival, ce manque d'animation sera comblé par des débats afin d'enrichir les activités du festival et offrir un produit de qualité. En prévision de la tenue de cette manifestation, le commissariat du festival a fixé la date de dépôt des CD des œuvres des différentes troupes du pays désirant participer à cette manifestation culturelle nationale au 10 septembre prochain. Un jury de présélection se chargera de retenir les spectacles en compétition qui disputeront les différents prix. Il y a lieu de rappeler que le FCNTM est l'unique festival qui n'a pas bénéficié d'un financement local, d'où cet appel du commissaire adressé aussi bien au mécénat qu'aux autorités locales. Côté infrastructures, M. Bouchikhi nous fera savoir qu'en plus de la salle de spectacles de la Maison de la culture –que le festival vient de récupérer après avoir fait l'objet d'une opération de réhabilitation rendant la scène plus spacieuse avec une extension du nombre de sièges – le problème de l'hébergement ne devrait plus se poser, notamment avec l'ouverture de plusieurs infrastructures hôtelières au chef-lieu de wilaya. L'amélioration des conditions d'accueil facilitera les travaux en ateliers des participants. Enfin, on nous annonce qu'un site électronique sera ouvert au nom du festival, au même titre qu'une page Facebook. Là aussi, il s'agit, nous dit-on, de rogner le budget, car la formule papier semble trop chère, vu la maigre subvention accordée par le ministère de la Culture. M. LARADJ