En dépit des efforts consentis par les services de l'ordre public en coordination avec les autorités locales de la ville commerciale d'El-Eulma pour éradiquer le commerce informel, l'anarchie a encore de beaux jours devant elle. En effet, une simple virée à l'intérieur de ce fameux marché fréquenté par des visiteurs venus des quatre coins du pays suffit pour constater les dizaines d'infractions. On citera, entre autres, l'occupation illégale des trottoirs et la voie publique car tous les commerçants s'approprient aussi les espaces existants devant leur local en sortant une grande quantité de marchandise pour l'exposer sur les trottoirs. "Comme vous voyez, on ne respecte ni les piétons, ni les automobilistes. Les règles sont bafouées. Les personnes qui viennent ici ne peuvent même pas se frayer leur chemin à cause de ces cartons et autres marchandises laissées sur les trottoirs sans gêne. Ainsi, la voie publique qui appartient à l'Etat est squattée par ces commerçants", nous dira un visiteur de Guelma. Profitant de l'approche de la rentrée scolaire, des jeune et moins jeunes ont installé des tables sous parasols pour la vente des fournitures scolaires, en toute liberté. Pis encore, malgré son interdiction, le commerce des produits pyrotechniques persiste au vu et au su de tout le monde dans cette période des fêtes et à l'approche de Aïd El-Adha. Des jeunes exposent en plein jour leur marchandise et l'opération de vente se fait le plus normalement du monde. Par ailleurs, le transport de marchandise dans ce marché attire de plus en plus de jeunes et moins jeunes en cette période des vacances. Le nombre élevé des charrettes fait également partie de ce décor désolant. L'attention sur ces moyens de transport est très recommandée surtout quand ils sont surchargés. Enfin, le stationnement demeure toujours un casse-tête pour les automobilistes qui sont toujours obligés de se garer loin du marché pour pouvoir sortir facilement. Des citoyens résidant dans les lieux et des visiteurs lancent un appel pressant aux autorités locales pour intervenir afin de mettre fin à ce calvaire qui n'a que trop duré. A. LOUCIF