L'entraîneur du décathlonien algérien, Larbi Bouraâda (auteur de la 5e place aux jeux Olympiques de Rio), Ahmed Mahour, a crié son désarroi via son compte facebook sur le traitement réservé à l'encontre de son athlète lors de la 1re journée des épreuves du décathlon. En effet, Bouraâda en compagnie de son staff (entraîneur, assistant et kiné), en plus de Boubrit (DTN), Benida, Guerni et Hamad (anciens athlètes et membres du bureau exécutif du COA) n'ont trouvé aucune des voitures (mises à la disposition de la délégation algérienne) pour se déplacer rapidement vers une clinique privée afin de permettre au décathlonien algérien de se soigner et de récupérer et ensuite rejoindre le village olympique, mais la voiture en question, reservée à Bouraâda, a été utilisée par deux officiels de la délégéation à des fins personnelles. Mahour Bacha a tenu à apporter certains éclaircissements afin dévoiler la vérité au peuple algérien et faire face à tous ceux qui veulent cacher la vérité. "Afin de faire toute la lumière sur cette affaire que certains essayent d'étouffer à tout prix, à travers leurs journalistes de service, voici les faits. Tôt le matin de la 1re journée du décathlon, le DTN de la FAA avait commandé auprès du COA, une des nombreuses voitures mises à la disposition de la délégation algérienne, afin qu'à la fin du 400 m soit à 21h30, Larbi et mon assistant Hocine Mohamed ainsi que le kiné de la FAA puissent se déplacer rapidement vers une clinique privée qui propose des moyens de récupération, notamment le fameux Tecar thérapie, que les dirigeants de l'USMA ont toujours mis à notre disposition à Alger, chaque fois que nous en avions besoin. Cette clinique itinérante italienne s'est installée à Rio juste pour les jeux Olympiques, afin de gagner de l'argent et de faire de la publicité pour ses appareils de régénération. On pouvait croiser dans cette clinique de nombreuses stars du sport mondial dont Usain Bolt. Le COA a donc signé un accord avec cette firme afin que nos athlètes et d'autres puissent s'y soigner et récupérer. Une fois le 400 m terminé, point de voiture, au grand désarroi de l'athlète et de tous ceux qui ont bien voulu rester tard au stade auprès de nous (Le DTN, Benida Amar, ainsi que nos médaillés olympiques Hammad Abderahmane et Saïd Guerni Djâbir). Décision fut prise à 23h de rentrer au village olympique par la navette puis de prendre un moyen de transport vers la clinique. Mlle Guidouche Zhor, membre du COA, outrée par cette situation a permis le déplacement en payant le taxi vers la clinique. Je tiens à la remercier. Larbi a rejoint sa chambre au village vers 1h15 du matin. Nous nous sommes réveillés à 4h30 du matin pour un premier échauffement (le classique douloureux réveil matinal que les décathloniens et leurs entraîneurs détestent). Voilà la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. Quant à la voiture commandée, elle a bien été réquisitionnée pour la soirée et la nuit par deux officiels de la délégation". S. M.