L'affaire du transfert du gardien de but, Abdelkader Salhi, libéré officiellement de l'ASO Chlef par la CRL de la FAF au profit du CRB n'a pas encore livré tous ses secrets. Le porte-parole de l'ASO, Abdelkrim Medouar, n'abandonne pas l'affaire. Le responsable de l'ASO estime que l'affaire Salhi est loin d'être classée. "Depuis la relégation de l'ASO en Ligue 2, Salhi a voulu partir pour jouer en Ligue 1, on a sans le moindre souci accepté son souhait vu qu'il s'agit d'un jeune ambitieux qui veut réussir sa carrière, on lui a donc proposé de prolonger son contrat d'une année pour le libérer au profit du club qu'il préfère, et on lui a proposé d'inclure une clause libératoire au contrat avec un montant précis en toute transparence, car il s'agit tout de même d'un enfant du club dont l'ASO souhaite encaisser les frais de sa formation", fait savoir Medouar. Et d'ajouter : "Pour tout vous dire, Salhi est passé d'un salaire de 4 millions de centimes à 80 millions, les justificatifs sont là, on lui a versé ses salaires en trois tranches, une première tranche de 160 millions centimes, une seconde de l'ordre de 240 millions de centimes et une 3e tranche de 147 millions de centimes, soit un total de 547 millions de centimes nets perçus par Salhi. Je vous rappelle que son dernier versement remonte au 8 juin 2016. Mais sur conseil de je ne sais qui, Salhi est allé déposer un recours à la CRL de la FAF. Je sais qu'il a vécu une très forte pression lors des 3 stages effectués avec les olympiques." Medouar revient également sur l'audience qu'il a eue avec le président de la CRL : "Lors de la 1re audience au CRL, cette dernière nous a donné gain de cause, tout en demandant les documents bancaires pour savoir si l'argent a été versé directement dans le compte du joueur. On leur a tout donné. Par ailleurs, lors de la 2e audience, le président de la CRL, j'étais vraiment surpris lorsqu'il m'a demandé de payer Salhi sur le brut, alors que tous les joueurs sont payés sur le net et non sur le brut. Pourquoi tout cela, c'est juste qu'il y a rivalité entre moi et ce président de la CRL, M. Mohamed Fadène, ce dernier a osé me demander devant ses collaborateurs de la CRL de payer Salhi sur le vu du brut ! Vous vous imaginez, un président de commission juriste de formation qui me propose un fait pareil ! Une plainte de notre part a été alors déposée. Salhi a été bel et bien payé avec preuve à l'appui, il est sous contrat avec l'ASO. Si la réglementation avait été appliquée, Salhi n'aurait jamais été libéré. Il est revenu pour nous demander de le céder sous forme de prêt au CRB. Ceux qui l'ont conseillé savent pertinemment que le document fourni par la CRL ne fera pas le poids devant les lois régissant le sport. On a répliqué à Salhi : "Puisque tu as une lettre de libération de la part de la CRL pourquoi ne pas l'utiliser ? Tu n'as plus besoin de la lettre de libération ou de prêt de la part de l'ASO." "Finalement, il n'a pas utilisé la lettre de libération de la CRL jusqu'à la dernière minute des engagements, en optant pour le CRB. Je n'ai aucun problème avec Ali Malek président du Chabab, je ne m'opposerai pas qu'il joue au CRB, mais je défends juste nos droits au niveau du TAS, je suis convaincu de ma démarche, je connais les règlements, nos droits seront récupérés", explique le responsable de l'ASO. RACHID ABBAD