Liberté : Comment vivez-vous votre retour en sélection nationale ? Adlène Guedioura : C'est toujours un plaisir pour moi de porter le maillot national. Je ne suis pas de retour, car dans mon esprit je n'ai jamais quitté l'équipe nationale. C'est vrai, je ne suis pas aussi régulier, ça me déçoit, mais c'est toujours avec une grande fierté de répondre présent au pays. L'équipe nationale a toujours été un bonus pour moi. Vous revenez en équipe nationale qui vient d'engager récemment un nouvel entraîneur. Comment ça se passe ? Le premier contact s'est très bien passé. C'est trop tôt de parler de ce nouvel entraîneur, on ne le connaît pas assez bien sur le plan du travail, on aura certainement l'occasion à l'avenir. Nous venons juste d'entamer notre préparation et d'assister à ces premières séances. Je pense qu'il n'y a pas de raison à ce que les choses ne marchent pas. C'est un entraîneur qui a certainement sa méthode de travail qu'on va certainement adopter avec le temps. Sentez-vous déjà un changement par rapport au précédent sélectionneur de l'équipe nationale ? Comme je viens de l'expliquer, c'est un peu trop tôt de le comparer avec les autres entraîneurs avant lui. C'est sûr qu'il y aura une différence, car à mon avis chaque entraîneur a son style et sa méthode de travail, il est aussi d'une nationalité différente des entraîneurs qui se sont succédé, mais ce n'est pas encore le moment de le comparer aux autres. En parlant de nationalité, il paraît que Rajevac ne maîtrise pas bien l'anglais et ne parle pas français, il est possible de rencontrer des difficultés pour communiquer avec lui, n'est-ce pas ? Je ne pense pas du tout qu'il y ait des soucis dans ce sens. Non seulement le football est un langage universel, mais d'après nos expériences à l'étranger, il y a beaucoup d'entraîneurs qui ne maîtrisent pas la langue du pays où ils travaillent et ça n'a jamais été un problème. De ce côté-là, je peux rassurer que les choses vont bien se passer et il y a toujours un moyen de communiquer et de s'entendre. Rajevac, selon ses récentes déclarations, aime bien le jeu physique engagé, cela conviendra bien à vôtre style personnel, n'est-ce pas ? Je crois que oui, on l'a vu avec le Ghana, il est un peu penché vers ce style de jeu, mais on ne sait pas encore quel style de jeu on va adopter, nous sommes là pour nous mettre au boulot et suivre ses consignes. En ce qui me concerne, j'essaye toujours d'être utile pour l'équipe. Un commentaire sur le match de dimanche face au Lesotho ? Même s'il s'agit d'un match sans enjeu, ça reste une rencontre qu'il faut prendre au sérieux et respecter l'adversaire. C'est une occasion aussi pour préparer nos prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde, notamment face au Cameroun. Justement quel commentaire faites-vous de ce groupe de l'Algérie, composé du Nigeria, du Cameroun et de la Zambie ? Toutes les sélections de ce groupe sont connues et se connaissent. Personnellement, il y a avec moi à Watford deux joueurs, un de la sélection du Cameroun et l'autre du Nigeria, on parle souvent entre nous de ce groupe et on ne s'arrête pas de se chambrer. Entretien réalisé par : Sofiane Mehenni