Durant les sept premiers mois 2016, les principaux indicateurs de l'agence ont enregistré une baisse par rapport à la même période de l'année précédente en termes d'évolution des indicateurs physiques. L'Ansej de Souk Ahras a, depuis sa création en 2010, financé 4917 projets, 70% d'entre eux durant la période allant de 2011 à 2015. Un pic a été enregistré en 2012 s'expliquant par la mise en œuvre des nouvelles mesures prises lors du conseil interministériel du 22 février 2011 et l'application du décret exécutif n° 11-103 du 6 mars 2011 modifiant et complétant le décret exécutif n° 3-290 du 6 septembre 2003 fixant les conditions et le niveau d'aide apportée aux jeunes promoteurs. 93% des projets ont connu une réussite à l'exemple de la menuiserie qui est passée à une petite usine employant 60 personnes. 7% ont connu des échecs pour diverses raisons. 56 dossiers parmi les 182 présentés à la justice ont vu leur promoteur changer d'activité sans avertir ou vendre carrément le matériel acquis. La plupart des projets qui ont connu un échec sont inscrits dans le domaine des services, surtout les transports. La saisie de la justice pour la récupération des biens de l'Ansej est la dernière solution à laquelle a recours l'agence d'après son directeur El-Hachemi Benachour. Dorénavant, seuls les promoteurs diplômés verront leurs projets financés. Ceux qui ne possèdent pas de diplôme doivent passer par le centre de formation professionnelle pour pouvoir aspirer à un accompagnement de l'agence. Durant les sept premiers mois 2016, les principaux indicateurs de l'agence ont enregistré une baisse par rapport à la même période de l'année précédente en termes d'évolution des indicateurs physiques. Cette baisse s'explique par les nouvelles orientations du dispositif édictées par l'agence en termes d'activités à financer ou de secteur d'activité à prioriser et du privilège accordé aux jeunes diplômés à travers un accompagnement particulier. Les projets financés par secteur d'activité montrent que la part des quatre secteurs (agriculture et pêche, BTPH, industrie et maintenance, artisanat) qui représentait 25% du financement global de l'Ansej à fin 2010 est passée à 66% à fin 2015. Pour le directeur, il est temps d'inciter les jeunes à investir dans le secteur agricole vu que la région de Souk Ahras détient cette vocation et qu'elle est génératrice d'emplois. Concernant les projets financés par niveau d'instruction, le tableau présenté montre que le taux des projets dont les promoteurs sont issus de la formation professionnelle est passé de 2% en 2011 à 24% en 2015 et à 43% durant les sept premiers mois 2016. Le taux de promoteurs universitaires est passé de 6% en 2011 à 14% en 2015 et 13% durant les sept premiers mois 2016. Le taux des projets financés au profit de la femme à connu une importante progression passant de 7% en 2011 à 10% au cours des 7 premiers mois de 2016. La situation de recouvrement au 30 juin 2016 fait apparaître sur les échéances tombées, à savoir 78 000 000DA, 64 021 600,22 DA d'échéances honorées soit 82,08%. Par ailleurs, selon le directeur de l'Ansej, une convention a été signée avec Algérie Télécom pour la pose de la fibre optique, un domaine à l'état vierge. Les promoteurs désirant se lancer dans ce créneau sont pris en charge par les formateurs d'Algérie Télécom pour réussir leur projet. Enfin, l'impact des emplois générés par les projets financés du 31/12/2010 au 31/7/2016 est de 9v237 emplois directs. Hocine FARROUKI