Actuellement, le nœud gordien du projet demeure le respect des délais contractuels qui semblent bien évidemment compromis après l'annonce de nouvelles réunions entre l'ensemble des acteurs du secteur impliqués au niveau local par ce projet pour établir un nouveau planning des prochains travaux. S'il y a un chantier public qui a fait couler beaucoup d'encre depuis son lancement en août 2013 sur le terrain à Mostaganem c'est bien celui du tramway dont les travaux à l'arrêt depuis des mois ont déjà alimenté les colonnes de la presse locale et régionale et suscité moult interrogations de la population qui endure les affres de la circulation au quotidien. La durée de réalisation devait être de 40 mois environ et le coût estimé à 24,34 milliards de dinars soit plus de 240 millions d'euros mais on en est très loin. Car, il y a maintenant près de quatre mois que le chantier est à l'arrêt dans différents points parmi les 24 stations prévues suite à deux causes principales. L'une concerne la restructuration de l'entreprise espagnole chargée de la réalisation du tramway Isolux-Corsan avec l'entrée de nouveaux actionnaires et la seconde est une nouvelle orientation voulue par Métro d'Alger, la société-mère, en collaboration avec le wali qui coordonne les opérations d'intervention en y introduisant de nouvelles priorités, sur certains points. Le retard accumulé est dû à ces deux facteurs, surtout que la restructuration a coïncidé avec l'été où le rond-point de Beymouth est devenu un entonnoir où convergeait le quart du trafic routier du chef-lieu de la wilaya, un passage obligé pour contourner la fermeture des principales artères de l'agglomération urbaine avec les dangers et désagréments que cela engendre quotidiennement. Actuellement, le nœud gordien du projet demeure le respect des délais contractuels qui semblent bien évidemment compromis après l'annonce de nouvelles réunions entre l'ensemble des acteurs du secteur impliqués au niveau local par ce projet pour établir un nouveau planning des prochains travaux. Quand lesdits travaux avançaient, le fracas des pelleteuses résonnait dans les rues et boulevards, tailladant un peu plus le bitume des routes traversées par des files interminables de véhicules pressés d'avancer à côté d'engins de travaux publics en pleine activité où le risque d'une collision n'est souvent pas très loin. La question qui demeure posée est jusqu'à quand les riverains et habitants de Mostaganem devront-ils supporter cet oppressant chamboulement dans le plan de circulation urbain, sachant que les travaux, chez nous, ne finissent presque jamais.