La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a affirmé, hier, lors de la visite de travail dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi, que 200 directeurs de centres et 10 directeurs de wilaya ont été limogés et qu'un autre mouvement aura lieu incessamment, et ce, a-t-elle indiqué, pour mettre fin au laisser-aller et à la négligence que connaît la gestion des structures du secteur malgré les sommes faramineuses mises à disposition par l'Etat. Elle citera des cas d'absentéisme avérés, entre autres. "Au ministère de la Solidarité, nous ne travaillons pas 8 heures, on fait 12 - 14h", lancera-t-elle. Et d'ajouter : "Notre pays connaît une crise financière, cela ne veut pas dire que nous pouvons négliger notre travail, nous avons une mission et nous devons nous y tenir." S'agissant de numérisation, Mme Meslem a fait savoir que son département a installé un logiciel au niveau central, un tableau de bord de ce qui se fait à la base. Elle révélera également la tenue d'une conférence d'évaluation des actions de l'Angem et de l'ADS en présence d'experts. "Des sommes colossales sont allouées mais l'impact social ne suit pas, il faut donc revoir tous les mécanismes de fonctionnement." Par ailleurs, Mme la ministre, qui a pris la décision de reconvertir le centre psycho-pédagogique pour enfants handicapés moteurs d'Aïn Beïda, en centre spécialisé pour autistes, a rappelé que le programme de reconversion a déjà touché 22 centres à travers le territoire national. B. NACER