TEBESSA : Grève des transporteurs de la ligne Cheria-Tébessa Les transporteurs de la ligne Cheria-Tébessa sont en grève depuis dimanche en signe de protestation contre les pratiques qui leur sont imposées depuis l'inauguration de la nouvelle gare routière baptisée Aït Ahmed Hocine. Les propriétaires d'une centaine de bus ont, en effet, répondu à l'appel lancé par le collectif et les représentants des transporteurs, créant ainsi l'inquiétude chez les usagers, notamment les étudiants universitaires issus de la ville de Cheria qui fréquentent l'université de Tébessa. Si la plupart des usagers de cette ligne se sont tournés vers les taxis et les clandestins, d'autres ont préféré annuler complètement leurs déplacements jusqu'à ce que la situation soit solutionnée. Les transporteurs revendiquent principalement qu'on leur permette de passer par la ville comme ils faisaient auparavant. "La nouvelle gare routière est située à 10 km de la ville, et les taxis réclament aux usagers la somme de 300 DA pour les conduire jusqu'ici, alors que le tarif pour la ligne Tébessa - Cheria est de 50 DA. Aussi, les gens optent pour les taxis collectifs, ça leur revient moins cher", nous explique-t-on. Nous avons tenté de contacter les responsables de la direction des transports, en vain. RACHID G. GUELMA : Quatre véhicules pour les élèves de Aïn Ben Beïda La commune rurale de Aïn Ben Beïda (daïra de Bouchegouf), en contrebas de la RN 16, a longtemps souffert de son enclavement. Cependant, elle sort de son isolement ces dernières années car elle enregistre un réel essor économique, notamment dans le secteur de l'agriculture, et un marché de gros de fruits et légumes est en cours de réalisation dans cette contrée de l'Algérie profonde. Réputée pour ses mechtas éparses, cette localité a le mérite d'abriter plus de 1700 élèves des trois paliers qui éprouvaient des difficultés à rejoindre leurs établissements respectifs. Le président de cette APC a déclaré hier à Liberté : "La wali nous a attribué à l'occasion de la rentrée scolaire un bus neuf pour assurer le transport des enfants scolarisés, sachant que nous disposions déjà de trois autres véhicules. Cette acquisition nous offre l'opportunité d'organiser des rotations qui ciblent l'ensemble de nos mechtas et de nos agglomérations, et les lycéennes et lycéens sont particulièrement concernés par ce ramassage scolaire. Les enfants des cycles primaire et moyen sont également partie prenante et nous sommes enfin parvenus à assurer le transport à l'ensemble des scolarisés qui poursuivent leurs études dans de bonnes conditions." Hamid BAALI SETIF : Découverte macabre à Aïn Oulmène Le corps sans vie de M. Ch., un homme de 37 ans, a été retrouvé avant-hier au village Bencheria (commune de Aïn Oulmène, au sud de la wilaya de Sétif). Selon des informations en notre possession, le corps de la victime, portée disparue depuis presque deux mois, a été découvert dans un état de décomposition avancée. Selon nos sources, la victime originaire de la cité des 538-Logements souffrait de troubles du comportement. La dépouille a été transférée par la Protection civile à la morgue de l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Aïn Oulmène. Une enquête a été ouverte par les services compétents. A. LOUCIF BEni Fouda (Sétif) : Les usagers du CW 117 montent au créneau Les usagers du CW (chemin de wilaya) 117 notamment le tronçon reliant le chef-lieu de la commune de Béni Fouda (au nord-est de Sétif) à la RN77, sur une distance de 3 kilomètres, sont montés au créneau pour dénoncer la cadence des travaux de réhabilitation de ce tronçon, lancés depuis plus de 4 mois. Inscrit dans le cadre d'un programme sectoriel pour un montant de plus de 10 milliards, ce projet, qui comprend la réhabilitation de la route avec trottoirs et autres avaloirs de la rue principale du chef-lieu, s'éternise. Cette situation a provoqué la colère des usagers, notamment les transporteurs. "L'entreprise a disparu après avoir entamé les travaux de terrassement. La suspension de nos véhicules se dégrade de jour en jour en raison de l'état déplorable de la route. Si la situation ne s'améliore pas, nous allons organiser un mouvement de protestation dans les prochains jours", nous dira un transporteur. Selon le P/APC, l'entrepreneur n'a pas pris en considération l'organisation du chantier. "Nous avons saisi le maître d'ouvrage, à savoir la direction des travaux publics, pour sommer ce dernier à organiser le chantier (installation des signalisations et arroser la chaussé creusée). Il est demandé également à l'entreprise qui a contracté le projet d'achever son travail dans la rue principale", ajoutera notre interlocuteur. Pour l'entrepreneur, le délai de réalisation est de 16 mois et les travaux ont été lancés depuis quelques mois seulement. A. LOUCIF