Les Rouge et Blanc d'El-Hamri se sont inclinés par deux buts d'écart face à l'Olympique local, hypothéquant ainsi sérieusement leur chance de passer le cap des 16e de finale. N'ayant, à vrai dire, jamais réussi à jouer sur leur vraie valeur et surtout handicapés par la non-titularisation surprise de leur maître à jouer Daoud Sofiane, les Hamraoua ont été carrément ballottés par un team marocain, certes insolent de réalisme et d'opportunisme, mais n'ayant rien d'un foudre de guerre. Et n'était-ce les prouesses et les réflexes de Réda Ouamane dans les bois, le Mouloudia aurait certainement bu le calice jusqu'à la lie, tant les Marocains tentèrent et réussirent (presque) tout ce qu'ils ont entrepris. Souari, reprenant un centre à bout portant à la 4e minute et Falah, d'un coup de tête imparable successif à un coup franc à la 27e traduisirent dans la première demi-heure les intentions des locaux au tableau d'affichage devant un MCO fortement perturbé dans son organisation par la “trouvaille” de Medjadj qui aura, bizarrement, jugé utile de mettre sur le banc Daoud et Bradja pour titulariser Amhis et Benzerga qui n'ont pas joué depuis près d'un mois. Le double changement des deux paires citées ci-haut, opéré par Medjadj à la 36e finira par stabiliser, un tant soit peu, un Mouloudia qui s'est défendu mieux en seconde période. La mission des Oranais s'annonce, en somme, des plus difficiles dans quinze jours au stade Bouakeul où ils devront montrer un bien meilleur visage que celui d'hier s'ils ne veulent pas confirmer, si besoin est, le… pessimisme du tout Oran du football… A. K.