Les travailleurs de la santé, affiliés à la Coordination de la santé, FNTS/UGTA, de la wilaya de Tizi Ouzou, ont exprimé, hier, leur rejet de la réforme de la retraite qu'ils considèrent comme une atteinte aux acquis sociaux chèrement acquis. En effet, dans une déclaration rendue publique, les travailleurs de la santé disent être "étonnés par la tournure des débats autour de la réforme du système national des retraites et leur incompréhension de l'abandon des acquis sociaux, à savoir la retraite sans condition d'âge, anticipée et proportionnelle". Par conséquent, ajoutent-ils, dans le document en question, "les travailleurs déclarent ne pas approuver les décisions de la 19e tripartite UGTA-gouvernement-patronat du 5 juin 2016 à Alger, d'autant que la base militante n'a pas été associée à ce débat et rejette le projet dans la forme comme dans le fond, et réclament le maintien des acquis sociaux chèrement acquis". Par ailleurs, la même coordination qui s'est exprimé sur la situation de leur secteur dans la wilaya de Tizi Ouzou menace désormais d'observer une grève cyclique de trois jours par semaine pour dénoncer ce qu'elle qualifie de "mépris et manque de respect affiché par les contrôleurs financiers concernant le blocage des salaires par rapport à la prime de contagion". Un préavis de grève est déjà lancé, a précisé la même coordination. La suppression de la prime de contagion pour certains travailleurs, le problème des allocations familiales et de la prime de scolarité, les postes supérieurs non régularisés pour tous les corps, la non-régularisation des vacataires ainsi que la libération des fonctionnaires ayant opté pour la retraite anticipée avant le 13 octobre 2016 sont également dénoncés par la Coordination de la santé. K. Tighilt