Comme révélé dans ces mêmes colonnes par le supplément sport de Liberté, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a entamé jeudi une seconde phase de discussions avec des entraîneurs étrangers, dans la perspective de la nomination d'un nouveau coach national après le départ du Serbe Milovan Rajevac. Après avoir donc assisté au tirage au sort de la CAN 2017 à Libreville, au Gabon, Raouraoua s'est envolé jeudi pour Paris avant de rejoindre dans la soirée Bruxelles où il a eu un tête-à-tête autour d'un dîner avec l'ex-entraîneur national de la Belgique, Mark Wilmots. Pendant deux heures, voire trois, les deux hommes ont passé en revue la possibilité de voir Wilmots prendre les rênes des Verts. Selon une source digne de foi, Raouraoua a pris note de la position de Wilmots à ce sujet, notamment en ce qui concerne les conditions financières, comme il l'a fait du reste avec les trois entraîneurs qu'il a rencontrés vendredi dernier à Paris. Il faut savoir aussi que Wilmots est courtisé en Europe, particulièrement en Allemagne où il a déjà exercé. Cependant, notre source précise que "rien n'est tranché pour le moment". D'ailleurs, révèle notre source, Raouraoua devait rencontrer hier deux autres entraîneurs étrangers, dont le Français Rolland Courbis. C'est une fois les consultations terminées avec les techniciens arrêtés par la commission de la FAF installée à cette effet que la FAF tranchera concernant l'identité du futur sélectionneur national. Dans le supplément sport de Liberté, nous révélions que la décision sera connue le 23 octobre, c'est-à-dire demain, mais selon notre source "l'annonce pourrait être retardée jusqu'à la fin de la semaine". "Une chose est sûre, la FAF tranchera avant la fin du mois d'octobre." Pour rappel, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, était depuis samedi dernier à Libreville, au Gabon, pour assister au tirage au sort de la CAN 2017, qui a eu lieu mercredi. Avant d'atterrir dans cette ville, il avait fait une escale dans la capitale française, Paris, où il a rencontré vendredi dernier un certain nombre de techniciens français dans la perspective de la nomination d'un nouvel entraîneur national. Des techniciens comme Alain Perrin, Paul Le Guen, Rudi Garcia, qui vient d'opter pour l'O Marseille, ont eu des entrevues avec Raouraoua pour défendre leurs candidatures, mais selon un membre influent du bureau fédéral, d'autres entraîneurs étrangers qui n'ont pas été cités par la presse ont rendu visite au premier responsable de la FAF. "Nous sommes encore à l'étape des premières consultations, d'autres sont prévues à partir de jeudi en Europe", avait révélé notre source, qui a précisé que le déplacement au Gabon a forcé Raouraoua à suspendre ses rendez-vous pour les reporter pour la fin de cette semaine. Y a-t-il un favori qui se dégage ? "Non, pas pour l'instant, même si je sais que chaque journal en Algérie y va de son favori, et croyez-moi, j'ai même lu des noms auxquels nous n'avons même pas pensé", répond notre interlocuteur, qui précise même que "Raouraoua ne décide pas seul, puisque nous avons mis en place un comité restreint (Sadi, Zefzef et Mansouri Ndlr) pour la nomination d'un nouvel entraîneur". Ce dernier se réunira ensuite pour trancher concernant l'identité du successeur de Rajevac. La FAF insiste pour le recrutement d'un entraîneur expérimenté, ayant une bonne connaissance du football africain pour y avoir travaillé et de préférence un francophone pour faciliter la communication avec les joueurs. La FAF ne compte faire des folies pour recruter un nouvel entraîneur, comme l'avait expliqué Raouraoua sur le plateau de l'ENTV : "Nous ne pouvons pas recruter des entraîneurs à 400 000 ou 500 000 euros par mois. Je ne peux donner un salaire de 5 ou 6 milliards à un entraîneur. La FAF fonctionne selon ses moyens et ne débourse aucun centime de l'Etat depuis 2009. J'ai reçu 15 CV de techniciens étrangers de haut niveau. Les gens sont très intéressés par l'EN. Ils savent qu'on a une équipe de haut niveau. On va engager un entraîneur qui connaît bien l'Afrique, qui est capable de gérer ce groupe de grands professionnels, qui a la volonté de nous qualifier au Mondial." SAMIR LAMARI