Le président de la FAF se trouve en France depuis jeudi dernier pour rencontrer un nombre d'entraîneurs, avant de choisir un sélectionneur pour l'équipe nationale, selon une source de la fédération. Plusieurs noms d'entraîneurs ont été balancés par la FAF dont le président avait indiqué que des CV lui ont été soumis. Mohamed Raouraoua avait signifié que la communication demeure un critère important dans son choix, ce qui laisse supposer que le futur sélectionneur sera de nationalité française ou à la limite un entraîneur qui maîtrise la langue française. Le président de la FAF privilégie aussi un entraîneur qui a une expérience en Afrique, ce qui élimine des techniciens comme le Belge Paul Wilmots qui n'a jamais quitté l'Europe. Plusieurs noms d'entraîneurs sont avancés à leur tête Roland Courbis qui connaît Raouraoua et le football algérien pour avoir entraîné l'USM Alger. Au cas où les discussions n'avancent pas avec ce technicien, le président de la FAF rencontrera d'autres entraîneurs. A la FAF, on a également évoqué le nom de l'entraîneur bosniaque Safet Susic qui avait dirigé l'équipe nationale de son pays au Mondial-2014. Susic a déjà joué au Paris Saint-Germain et s'entendait à l'époque parfaitement avec l'Algérien Salah Assad. Cet entraîneur s'exprime en français et n'est pas trop exigeant sur le plan financier. A la FAF, on a indiqué que l'annonce du nom du futur sélectionneur national est imminente. Le président de la FAF doit conclure avec l'entraîneur des Verts avant de se déplacer au Gabon pour assister au tirage au sort des groupes de la CAN-2017, mercredi prochain à Libreville (Gabon). Le nom de Paul Le Guen est également avancé, ce technicien ayant déjà dirigé le Cameroun lors de la dernière CAN. La piste Alain Perrin ne semble pas convaincre le président de la FAF dans la mesure où cet entraîneur avait eu des antécédents avec des joueurs algériens quand il dirigeait Troyes en France.