Les élus de l'APW, réunis tout récemment en plénière, ont réitéré leur appel en interpellant une nouvelle fois les autorités locales sur le retard qu'accusent les travaux des nouvelles infrastructures du centre universitaire Belhadj-Bouchaïb de Aïn Témouchent. Face à ce retard, les élus n'ont pas manqué d'afficher leurs inquiétudes sur les conséquences qui peuvent en résulter dans le futur, sachant que le nombre global des étudiants qui sont inscrits au CUAT lors de l'année universitaire 2016/2017 avoisine les 10 000 étudiants. Un chiffre qui explose d'année en année et qui rend les conditions d'étude moins confortables en raison d'une surcharge des salles et des amphithéâtres qui va crescendo. Aussi, en plus d'avoir incité les responsables concernés par ce projet de hâter les travaux portant sur l'achèvement des 3e et 4e tranches d'une capacité de deux fois 2000 places pédagogiques, les élus ont appelé à réfléchir sur cette situation. En se basant sur les prévisions des prochaines rentrées universitaires à l'horizon 2019, ces derniers lancent l'idée d'inscrire une opération pour la réalisation de 2000 places supplémentaires à la faveur d'une 5e tranche ainsi que sur un projet de réalisation d'une nouvelle cité universitaire d'une capacité de 2000 lits, en plus de pallier les insuffisances qui existent dans l'ancienne cité universitaire. Les élus ont saisi cette occasion pour demander aux autorités locales d'intervenir dans une opération d'envergure d'éradication du phénomène des chiens errants qui rôdent autour du centre universitaire et qui constituent un véritable danger pour les étudiants et les étudiantes. M. LARADJ